Revol : « Je n’ai rien fait pour convaincre Jean-Noël Spitzer »

Revol : « Je n’ai rien fait pour convaincre Jean-Noël Spitzer »

Le samedi 21 décembre 2024 à 14:48 par David Demri

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Le président de Castres, Pierre-Yves Revol s’est confié dans les colonnes de Midi Olympique.

Ce-dernier a évoqué le parcours effectué par le club Tarnais en ce début de saison. Extrait:

La saison est encore loin d’être terminée et je pense qu’il faudra attendre, pour nous, la fin de l’année civile pour pouvoir porter un regard probant sur notre première partie de saison. Nous recevrons l’UBB dans un match qui sera capital pour ce bilan. Si nous parvenons à remporter ce match et à rester invaincus à domicile jusqu’à la fin de l’année, nous pourrons considérer que nous restons en course pour atteindre nos objectifs et que le champ de tous les possibles est encore ouvert pour 2025.

Ce match contre l’Union Bordeaux-Bègles est donc une échéance vraiment très importante à l’issue de laquelle nous aurons une vue plus précise de notre début de saison. Il est évident que si nous venions à perdre ce match et étant donné que nous n’arrivons pas encore à gagner hors de nos bases, nous entamerions 2025 avec un retard sur notre objectif et cela ne serait pas satisfaisant.

Il tente d’expliquer pourquoi Castres n’arrive pas à s’imposer à l’extérieur. Extrait:

Je crois que l’équipe a eu des occasions de gagner à l’extérieur à plusieurs reprises mais qu’elle n’a pas su les saisir, sans doute par manque de maturité ou de constance. Cela s’est parfois joué à très peu. Un très peu qui pèse pour beaucoup à la fin.

S’il n’est pas inquiet par ces défaites à l’extérieur, en revanche, il se dit inquiet par l’infirmerie. Extrait:

Non, pas vraiment. Ce qui m’inquiète, c’est le nombre de blessés que nous pouvons avoir par rapport aux saisons précédentes. Cela complique vraiment la préparation de certains matchs. C’est un facteur que l’on ne peut pas maîtriser mais cela a eu un impact sur nos performances, c’est indéniable.

L’été prochain, Xavier Sadourny remplacera Jeremy Davidson à la tête du CO. Le président Castrais explique sa décision. Extrait:

C’est une décision que l’on assume complètement. Le groupe est assez mature pour s’adapter à la situation. Nous voulions être honnêtes vis-à-vis de l’intéressé (Jeremy Davidson, N.D.L.R.). Le plus simple aurait été de ne rien dire, d’attendre. Mais cela n’aurait pas été correct vis-à-vis de l’individu. J’ai préféré prendre les devants et communiquer rapidement.

Jeremy Davidson arrive au terme d’un contrat de trois années durant lesquelles il a fait de belles choses au club mais, de mon point de vue, il était exposé à un risque d’usure auprès du groupe dans les années à venir. Cela n’enlève rien à la considération que j’ai pour l’homme et l’entraîneur.

Le staff sera complété par un entraîneur en charge des avants, qui va épauler Xavier Sadourny. Nous sommes en train de le choisir. Pour le reste, le staff restera très stable. Karena Wihongi et Yannick Caballero (respectivement entraîneur de la mêlée et de la touche, N.D.L.R.) resteront en place.

Concernant Jean-Noël Spitzer, il avoue ne rien avoir fait pour le convaincre de signer. Extrait:

C’était un contact intéressant avec une belle personnalité. Mais au fond, je n’ai rien fait pour le convaincre car je trouve sa fidélité à la Bretagne remarquable.

Il se dit satisfait par les recrues Tarnaises. Extrait:

C’était un contact intéressant avec une belle personnalité. Mais au fond, je n’ai rien fait pour le convaincre car je trouve sa fidélité à la Bretagne remarquable.

Dans la foulée, il annonce que Castres recrutera deux ou trois joueurs l’été prochain, pas plus. Extrait:

Au CO, on aime les groupes les plus stables possibles. Nous avons prolongé la quasi-totalité de notre effectif, à un ou deux éléments près. On se dirige donc vers un turnover très limité. Certains y voient un facteur restrictif, moi j’y vois un facteur positif avec un groupe qui va gagner en cohérence et en rendement. Ce n’est pas avec un turnover important qu’on peut optimiser la marche d’un club comme le nôtre. Cela dit, il y a aura deux ou trois recrues pour oxygéner un peu le groupe.

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