Ce dimanche soir, le Stade-Français a roulé sur le Racing 92.

Interrogé via Midi Olympique, le manager sportif du Stade-Français, Laurent Labit s’est confié sur cette belle victoire bonifiée.

Il espère que cette victoire va enfin lancer la saison de ses joueurs. Extrait:

On l’espère. Mais nous n’oublions pas que lors du dernier match qu’on avait joué chez nous, on avait aussi réalisé une très bonne prestation contre Clermont, et la semaine suivante à la Rochelle, on avait vécu une nouvelle déception. On va donc rester prudent, avec toute l’humilité qu’il faut. Mais évidemment, réaliser un match comme celui-ci dans le derby, et au moment d’une reprise, ce qui est toujours un moment aléatoire, c’est très bien. Nous sommes très satisfaits de prendre cinq points et du contenu de notre performance. 

Il se dit très heureux d’avoir vu son équipe inscrire six essais. Extrait:

Notre capacité offensive est notre chantier. Notre équipe a beaucoup de certitudes sur sa défense et sur sa conquête. On voulait augmenter le curseur offensif. On doit passer par là si on veut avoir de l’ambition. Ce soir, c’était une bonne production. Mais il faudra être en capacité de rééditer. Et c’est ça qui va nous intéresser dans les semaines à venir. Jusqu’à présent, nous nous étions mis sous pression en raison de nos mauvais résultats. C’est ce qui nous a mis dedans. Nous avons retrouvé depuis dix jours une belle qualité de travail. On a senti que les joueurs voulaient rendre une belle copie. 

Il confirme que les matches contre le Racing 92 sont toujours des moments très spéciaux. Extrait:

Oui. On l’a préparé comme un derby. On ne voulait pas se mettre une mauvaise pression sur les épaules avec le classement. Depuis 2017, on n’avait pas gagné à domicile contre le Racing 92. Ce sont toujours des matchs spéciaux. Donc on n’a pas parlé du classement avant ce match. Il fallait isoler le match du contexte pour le disputer pleinement. Peu importe que tu sois premier ou dernier quand ce match arrive. Il est à part, et il faut le jouer comme tel. 

Il explique comment le Stade-Français a réussi à surprendre son adversaire. Extrait:

Chaque match a sa vérité… Quand tu joues le Racing, tu sais qu’ils aiment avoir la possession et mettre en place leurs circuits de circulation. L’idée, c’était d’avoir le ballon et de ne pas trop le leur rendre. En fin de match, on a vu ce qu’ils étaient capables de faire quand on le leur a rendu. Donc nous avons essayé de jouer devant la défense, dans la défense, avec des passes au contact ou après contact. Cela les a surpris. Ils s’attendaient à un jeu plus direct avec davantage d’utilisation du jeu au pied. 

Pour conclure, il encense ses deux ailiers. Extrait:

C’est intéressant pour nous. Ça fait partie de nos plans offensifs de pouvoir déplacer les ballons dans les couloirs. Nous y avons beaucoup de joueurs dangereux. Il faut qu’on arrive à leur ménager des espaces et à leurs donner des ballons. Sur les neuf premières journées, on a eu du mal. Comme ce soir on était tous alignés avec la même volonté, on a vu ce que l’on pouvait faire sur un match. Il faut poursuivre dans cette voie.