Le sélectionneur Français Fabien Galthié a effectué des choix importants lors de cette Tournée d’automne.

Ce-dernier n’a pas hésité à mettre certains joueurs cadres sur le côté pendant quelques matches afin de faire jouer des joueurs moins utilisés en Bleu.

Il a également eu le courage d’aligner Thomas Ramos à l’ouverture à la place de Matthieu Jalibert malgré la fronde générale.

Via Midi Olympique, le consultant rugby Richard Dourthe a rendu un très bel hommage à Fabien Galthié.

Il concède ne pas avoir été toujours tendre avec le sélectionneur des Bleus.

Mais preuve est de constater que Fabien Galthié a effectué de très bons choix.

A lire ci-dessous : 

« Je n’ai pas toujours été tendre avec Fabien Galthié. Je n’ai pas toujours aimé sa façon de faire et de communiquer. Je ne regrette d’ailleurs rien de ce que j’ai pu dire ou écrire, à ce sujet. Pour autant, j’ai aujourd’hui envie de dire bravo au sélectionneur national. Il s’est mis en danger en offrant le poste d’ouvreur à Thomas Ramos quand la vox populi lui demandait de titulariser Matthieu Jalibert, en forme olympique ou tout comme, avec l’Union Bordeaux-Bègles.

Il s’est mis en danger en plaçant sur le banc Gaël Fickou, comme en écartant purement et simplement de la feuille de match Charles Ollivon et Gregory Alldritt. À l’instant de faire les comptes, le verdict est pourtant unanime et donne raison au patron sportif des Bleus : Ramos a su s’imposer comme un grand ouvreur international, Fickou a été plus mordant que jamais face à l’Argentine quand Ollivon, logiquement vexé par sa mise à l’écart, est revenu du diable Vauvert pour signer une dernière performance majuscule.

En clair ? Ni passe-droit, ni privilège : en quelques semaines, Fabien Galthié a su recréer un groupe France où on lutte, on ferraille et on combat pour sa place. Il a aussi accepté d’anticiper un divorce inexorable avec Jalibert pour remettre l’institution au centre de tout. Car ne me faîtes pas croire que Ramos préfère jouer ouvreur qu’arrière, c’est faux. Ne me dites pas, non plus, qu’Alexandre Roumat est ravi quand il entre dans la cage plutôt qu’en troisième ligne.

Mais quoi qu’ils pensent au fond d’eux, les joueurs se plient aux desiderata du sélectionneur parce qu’ils ont compris qu’in fine, leur relatif sacrifice bénéficiera au groupe France dans son entièreté. Au bout du bout, quand une équipe défend comme le fait ce XV de France depuis trois matchs, c’est bien qu’il s’y passe quelque chose de puissant et que Fabien Galthié a largement contribué à bâtir. »