Jean-Noël Spitzer raconte sa décision de prolonger son contrat avec Vannes
Jean-Noël Spitzer raconte sa décision de prolonger son contrat avec Vannes
Le vendredi 15 novembre 2024 à 13:02 par David Demri
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Le manager de Vannes, Jean-Noël Spitzer s’est confié via Midi Olympique.
Ce-dernier a officialisé sa prolongation de contrat avec le club Breton.
Il a prolongé son contrat de trois saisons supplémentaires, soit jusqu’au mois de juin 2028. Extrait:
Oui, oui, on a un accord même si ce n’est pas signé parce qu’on a des choses à voir sur l’organisation. Mais j’ai donné mon accord oral au président.
Il y a quand même des lois, aujourd’hui ma retraite ce sera à 67 ans. Mais oui c’est un nouveau cycle. On a encore des perspectives d’évolution au club, on a envie de mener à bien les quelques projets qui sont devant nous.
Il explique pourquoi il a finalement préféré prolonger son contrat avec Vannes. Extrait:
C’est le fait qu’il y ait un nouveau système de gouvernance au sein du club avec l’arrivée de nouveaux actionnaires, des gens qui viennent pour le RCV et qui partagent deux choses, le RCV et la Bretagne. Il y a un conseil de surveillance, il y a un directoire, on a des gens qui vont nous accompagner qui sont des chefs d’entreprises bretons, des entreprises bretonnes, qui ont à cœur le RCV, peu importe qu’il soit en Top 14 ou en Pro D2, et ensuite notre territoire. Notre organisation va donner un nouveau souffle au sportif.
C’est un métier usant mais comme d’autres, un métier passion. Tous ces métiers sont énergivores, ce n’est pas le plus désagréable, ce type de job.
Concernant son staff, il indique que rien n’est encore ficelé. Extrait:
C’est aujourd’hui une des discussions après l’accord oral et la signature, certainement.
Il n’écarte pas l’idée de renforcer son staff technique. Extrait:
Franchement on ne se ferme la porte à rien, ni pour la saison prochaine ni pour maintenant. On est toujours ouvert à la réflexion même si je ne suis pas du tout partisan du travail “en silo”, la défense d’un côté, l’attaque de l’autre. Il n’y aura pas un entraîneur spécifique défense comme un entraîneur spécifique attaque. Tout est lié. Aujourd’hui, on n’en éprouve pas un besoin spécifique mais on ne ferme pas la porte pour autant.
Dans la foulée, il se confie sur la saison actuelle. Extrait:
Nous avons effectivement des aspects du jeu où notre marge de progression est très réduite. Nous n’aurons pas de progression sur le plan de la vitesse ou de la puissance. C’est lié aux qualités intrinsèques de nos joueurs. Par contre on a une marge de progression encore sur le jeu, le jeu au contact et notamment le jeu au sol. Il s’agit d’une compréhension mutuelle des impératifs à avoir, c’est une évidence. Mais sur le jeu au sol et le jeu aérien, on recrée une situation où la marge d’interprétation de l’arbitre est trop importante, ça peut influer sur le résultat. Il faut tout faire pour diminuer et non augmenter cette zone grise d’interprétation. Sinon on ne sera pas cohérent, c’est comme ça.
Il évoque ensuite le nouveau bloc à venir. Extrait:
Ça reste quand même dix matchs consécutifs certes entrecoupés de matchs de Challenge Européen. Nous, on le voit comme une bouffée d’oxygène, la pression sera différente, l’expérience aussi, on va l’aborder dans un souci de progression, on le prend très bien.
Il affirme être très attaché à la Bretagne. Extrait:
Bien sûr, je suis profondément Breton, aujourd’hui tout ce qui se passe dans le monde que ce soit au plan environnemental comme sur le plan sociétal me rend encore plus attaché à la Bretagne.
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