Les coulisses de la prolongation de Jean-Noël Spitzer à Vannes !

Les coulisses de la prolongation de Jean-Noël Spitzer à Vannes !

Le jeudi 14 novembre 2024 à 23:05 par David Demri

0 Commentaire

Publicité

Après un premier bloc et la découverte du Top 14, Olivier Cloarec, président du Rugby Club de Vannes et son entraîneur Jean-Noël Spitzer on fait le bilan de cette première partie de saison avant de se pencher sur l’avenir et d’évoquer la prolongation du coach. Les Bretons sont derniers mais ne sont pas décrochés avec 11 points à 3 longueurs du Stade Français. Morceaux choisis.

La prolongation de Jean-Noël Spitzer jusqu’en 2028 malgré des sollicitations

O. Cloarec:

« Je suis convaincu que Jean-Noël est l’homme de la situation ici à Vannes. Et je suis convaincu, même s’il n’est peut-être pas d’accord, que c’est l’homme d’un seul club. Et c’est celui du RCV avec tout ce qu’il a entrepris depuis déjà toutes ces années. C’est sa 19e année d’entraîneur et je pense que l’aventure n’est pas finie. Mon boulot c’était aussi de le rassurer sur le fait que qu’elle que soit la saison sportive en cours, il y a des solutions pour la saison prochaine.

Ou on est en Top 14, ou on est en Pro D2. Si on est en Top 14, c’est quels moyens supplémentaires on sera capable de lui apporter pour construire une équipe plus compétitive la saison prochaine. Et si on devait repartir jouer en Pro D2, ça ne serait pas un échec du tout. Mais qu’on doit tout faire pour être dans le top 2 ou 3 en termes de budget et de masse salariale, utiliser cette année de découverte du Top 14 pour repartir plus fort la saison prochaine avec cet objectif de remonter le plus rapidement possible. »

J.-N. Spitzer:

« On a convenu que ce n’était pas la fin de l’aventure. On a certainement des projets à mener, à travers la nouvelle organisation, pour le développement du club et sa stabilité future aussi. On a peut-être des ambitions qui paraissent démesurées. Mais on est convaincu que la place future du RC Vannes, c’est le Top 14. Même si à court terme, ça paraît difficile, c’est quand même l’ambition qu’on a.

C’est bien d’avoir des choix, des perspectives. À un moment donné, il faut prendre une décision dans laquelle beaucoup de paramètres entrent en ligne de compte. Ce que je souhaite c’est que le club soit plus fort dans deux ans, que cette expérience-là se termine par un maintien ou par une relégation. C’était un petit peu les garanties que je demandais aux dirigeants. »

Le bilan du premier bloc

O. Cloarec:

« Au-delà de la fierté sportive qu’on peut avoir. J’ai eu cette peur quand même qu’on n’existe pas du tout dans ce championnat. Il y a des clubs avant nous qui sont passés par de très mauvaises expériences. Je pense par exemple à Agen en 2021 qui marque deux points dans sa saison seulement. À 14 points, on était pleinement dans la bataille et dans la partie. Donc on existe. Après, la vraie fierté c’est de pouvoir jouer à guichet fermé chaque jour de match. »

J.-N. Spitzer:

« À chaque fois qu’on a été au score, que ce soit pendant 80 minutes à Montpellier ou que ce soit pendant 60 minutes à Toulon, on a donné notre maximum. Mais dès l’instant où on ne donne plus notre maximum et qu’on n’est pas proche du surinvestissement, on ne peut prétendre à rien sur un match de Top 14 aujourd’hui. Pas à Vannes, en tout cas. La grosse déception aujourd’hui pour nous, c’est la deuxième mi-temps contre le Racing. On mène 10-7-10, on doit basculer la deuxième mi-temps avec le vent dans le dos. Et là, on a été incapables de sortir de notre camp. On a passé 30 minutes à collectionner des fautes techniques, des fautes tactiques. Je pense que c’est un match qu’on doit gagner. J’espère que ce ne sont pas trois points qui vont nous manquer à la fin. »

Via RMC Sport

Publicité

0 Commentaire