Les touchantes confidences de Tevita Tatafu sur le rêve de son père !
Les touchantes confidences de Tevita Tatafu sur le rêve de son père !
Le samedi 9 novembre 2024 à 15:20 par David Demri
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Ce samedi soir, le pilier droit de l’Aviron Bayonnais, Tevita Tatafu fêtera sa première sélection avec le XV de France.
En effet, il sera titulaire contre le Japon.
Il s’agit forcément d’un moment extrêmement important pour le jeune joueur de 22 ans.
Interrogé via Sud-Ouest, Tevita Tatafu l’avoue : il n’aimait pas le rugby quand il était plus jeune. Extrait:
« Quand j’étais petit, je n’aimais pas jouer au rugby. Avant de commencer, je n’y connaissais rien du tout. Même pas les joueurs. On n’avait pas de téléphone pour regarder les matches. On écoutait juste de la musique, c’est tout. »
Il évoque ensuite sa relation avec son père. Extrait:
« Il était dur, pas toujours gentil avec nous quand on travaillait ensemble (rire). J’étais fatigué parfois, mais il me poussait encore et encore. Je pensais juste que, une fois que j’aurais arrêté l’école au Tonga, j’allais revenir « au pays » pour faire le taro. »
Il précise d’ailleurs que le rêve de son père était de le voir remplacer Uini Atonio en équipe de France. Extrait:
« Quand j’étais petit, il aimait bien Uini Atonio. Il me disait toujours qu’il espérait qu’un jour, je joue pour l’équipe de France. C’était son rêve.
Mon père aimait surtout regarder les matchs contre la France. Il le faisait en buvant le kava. C’est comme ça qu’il a découvert Uini. »
Débarqué à Bayonne à l’âge de 17 ans, Tevita Tatafu évoque un gros changement. Extrait:
« C’est la première fois que je partais loin de ma famille. Dès que je suis arrivé, mon père m’a dit : « maintenant tu vas le faire. Tu vas jouer en équipe de France ». Je lui disais oui, j’essaierai. »
Ce samedi soir, le père de Tevita Tatafu va vivre son rêve.
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Contenter ses parents, les rendre fiers et heureux. Quand tu as fait ça tu as déjà fait un bon bout de chemin dans ta vie d’homme ou de femme.
Mouais je vois surtout un père qui projetait ses propres rêves sur la vie de son fils. Et ça c’est triste. Lui c’était pas le « projet Mbappé », mais le « projet Atonio ».