Le jour où Bakkies Botha est rentré dans le bureau de Mourad Boudjellal pour régler ses comptes
Le jour où Bakkies Botha est rentré dans le bureau de Mourad Boudjellal pour régler ses comptes
Le mercredi 6 novembre 2024 à 16:15 par David Demri
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L’ancien président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal a raconté une anecdote remontant au moment où il était encore le président du club Varois.
Il se rappelle d’un désaccord qu’il a eu avec un certain Bakkies Botha.
Pour régler le problème, Bakkies Botha était monté dans le bureau de Mourad Boudjellal et a obtenu gain de cause.
Mourad Boudjellal raconte cette anedote. Extrait:
« Quand vous signez Bakkies Botha, vous êtes content. Mais quand vous apprenez que Bakkies Botha s’est blessé avec l’Afrique du Sud et que vous ne pourrez pas l’avoir pendant trois mois, vous n’êtes pas content. Alors vous dites à Bakkies Botha que vous n’êtes pas content et que vous ne le paierez pas car c’est à l’Afrique du Sud et aux assurances de le payer.
Le problème, c’est que Bakkies Botha n’était pas d’accord. On se retrouve au tribunal. Moi, je disais qu’il sera payé à partir du moment où il commencera à jouer. Et lui disait qu’il devait être payé car son contrat avait débuté. On en reste là pendant au moins un mois.
Bakkies Botha, c’est 2m05 et 130 kilos, c’est un monstre. Un jour, j’étais tranquillement dans mon bureau et là, avec horreur, je vois cet espèce de monstre Bakkies Botha qui s’assoie en face de moi sans dire un mot et qui commence à faire à craquer les os de ses doigts, assis, sans dire un mot et qui me regarde.
Moi, je suis en face dans un petit bureau et ma seule issue de secours c’est de me jeter par la fenêtre. Face à moi, le mec chasse le sanglier au corp à corp, alors pour chasser le Boudjellal il n’avait aucun problème.
Je me débrouille en Anglais mais pas à 100% no, plus. Mais je ne sais pas pourquoi, ce jour-là, j’ai compris tout ce qu’il me disait. Il m’a dit qu’il vivait très mal à la situation, qu’il était à deux doigts d’exploser et qu’il fallait trouver une solution.
Je lui ai répondu qu’on allait trouver une solution. J’avais les gouttes. Et je me suis rendu compte que les tribunaux ne servaient pas à grand chose quand tu as un conflit à régler. Finalement, la chose qui règle les conflits, c’est la trouille, la peur. Finalement, j’ai trouvé un arrangement à l’amiable et je l’ai à peu près payé. Je suis toujours vivant. »
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Trop drôle, Bakkies Botha n’a pas volé son argent et peu de joueurs ont apporté comme lui au club et à l’équipe !!! Merci Monsieur Botha… Merci Mourad !!