Le jeune deuxième ligne du Rugby Club Toulonnais, Corentin Mézou mesure 2 mètres.

Interrogé via Var-matin, le jeune joueur de 19 ans s’est confié.

Il explique que dans sa famille, tout le monde est grand. Extrait:

« Ma mère, Karine, est la plus petite. Elle fait 1,78m. Amélie, ma grande sœur, fait 1,79m. Ma petite sœur Chloé 1,84m. Mon père, Jean-Yves 1,97m. Et mon frère, Timothé, 2,03m. Nos parents ont toujours cuisiné avec des bons produits. »

Comme le révèle Var-matin, Corentin Mézou chausse du 50 et a eu un lit sur mesure toute son enfance.

Ce-dernier indique être très proche des animaux et de la ferme. Extrait:

« Mes parents ont racheté le corps de ferme de ma grand-mère [18 hectares]. Et si ma mère est infirmière et mon père formateur dans le monde de l’agriculture, nous avons toujours eu des animaux. On a une trentaine de moutons, on fait du lapin, du poulet, du canard. On fait aussi du bois. Et des légumes. »

Il avoue avoir été timide maladif, plus petit. Extrait:

« Jeune, j’étais timide, ç’en était maladif. Je ne sortais de chez moi que pour aider mon père. Est-ce que j’avais des rêves? Devenir agriculteur , être dans la nature, couper du bois… Je n’étais bien qu’avec ma famille. »

C’est finalement à l’âge de 12 ans qu’il découvre le rugby. Extrait:

« Ça a été le coup de foudre. Jusqu’alors, le seul endroit où je me sentais bien, c’était la ferme de mes parents. À partir de là, il y en avait deux: la ferme et le terrain. Quand tu fais une tête de plus que les autres, même si tu es maladroit… »

C’est au pôle Espoirs de Vannes qu’il comprend que le rugby peut devenir important dans sa vie. Extrait:

« Mon frère venait de signer en Espoirs, alors le club lui a donné une bourse un peu plus importante pour que je vienne dans sa valise et qu’on prenne un appartement pour deux. C’est comme ça que j’ai rejoint le RCV en 2020. En revanche pour mes parents, me voir partir à Vannes, à deux heures de la maison, ça a été la panique… »

Courtisé par plusieurs clubs du Top 14 dans la foulée, Corentin Mezou ne se voit vraiment pas partir de Vannes et s’éloigner encore davantage de son cocon familial.

Mais son frère lui a conseillé de tout de même écouter les propositions.

Et c’est finalement Toulon qui s’est positionné en premier sur le deuxième ligne. Extrait:

« Alors j’ai regardé, et dans les dernières propositions qui sont arrivées, il y a eu le RCT. » 

Il avoue avoir eu un coup de foudre pour Toulon. Extrait:

« La seconde où j’ai mis un pied à Toulon avec mon père, c’était comme une évidence. J’ai instinctivement eu envie de venir. C’est loin de tout, mais c’est une aventure tellement merveilleuse… Alors quand la maison me manque, je rentre en week-end, je remplis les valises de petits plats et ça me donne un goût de Bretagne pour quelques jours. »