Privé de Melvyn Jaminet jusqu’au mois de février, le Rugby Club Toulonnais a dû se réorganiser pour le poste d’arrière.

Ainsi, le manager Varois Pierre Mignoni a demandé à Duncan Paia’aua de basculer au poste d’arrière afin d’alterner avec le jeune Marius Domon.

Interrogé dans les colonnes de Var-matin, Duncan Paia’aua raconte comment il a été repositionné au poste d’arrière. Extrait:

« Quand je suis revenu de mes vacances cet été, je savais que Melvyn Jaminet allait manquer plusieurs mois de compétition. Et que je serai l’une des options du staff en 15. Donc dès que j’ai retrouvé le groupe à l’occasion du stage de présaison en Ardèche, Pierre Mignoni m’a dit : « J’ai besoin que tu sois prêt à jouer en 15. Alors tu vas travailler sur ce poste jusqu’au début de saison. Je compte sur toi hein ? » J’ai répondu « pas de problème boss », et je connaissais ma mission pour les six prochains mois. »

Il indique avoir été pris en charge par Tusi Pisi, avec les Samoa. Extrait:

« Ce n’est pas un poste que je découvre, mais plutôt que je redécouvre depuis un peu plus d’un an. Lors de la préparation du Mondial 2023, on m’a expliqué que j’enchainerai en 15 alors j’ai bossé comme un dingue. Tusi Pisi m’a notamment pris sous son aile. Il a pris le temps de me parler des positionnements, de la façon de gérer les sorties de camp, des moments où je pouvais relancer ou non. Je suis devenu plus complet et capable de connaitre les attentes sur différents postes.

Mais je dois progresser sur ma lecture des situations. Parfois je tape alors qu’un espace est ouvert. Et je m’en veux. Ou parfois je relance alors que le pied aurait été plus juste. C’est une question d’habitude, de confiance. Alors j’observe énormément Marius Domon et Melvyn Jaminet à l’entrainement. Je sais que ces réflexes viendront aussi avec l’enchainement des matches. »

Pour conclure, Duncan Paia’aua estime être un véritable centre, mais il est volontaire pour dépanner au poste d’arrière en cas de besoin. Extrait:

« Je pense sincèrement que je reste un vrai 12, car c’est un poste où je touche énormément de ballons, et je fais partie des joueurs qui ont besoin de toucher du ballon pour avoir une influence sur la rencontre. Maintenant, je suis certain qu’en enchaînant à l’arrière, je peux aussi me régaler. C’est un poste où tu as des espaces, un peu plus de temps pour lire le jeu… Quoi qu’il arrive, c’est Pierre qui décidera, mais il sait que moi, tant que je suis sur le terrain, je suis heureux. »