Arthur Iturria : « Des fois, ça fait chier, mais il faut l’accepter »

Arthur Iturria : « Des fois, ça fait chier, mais il faut l’accepter »

Le mercredi 16 octobre 2024 à 16:22 par David Demri

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Samedi, Bayonne a écrasé le Stade Rochelais à Anoeta, dans le cadre de la 6ème journée du Top 14 (37-7).

Interrogé via Midi Olympique, le Bayonnais Arthur Iturria a savouré. Extrait:

C’est forcément bénéfique pour travailler correctement, dans la bonne humeur et avec plus de sérénité. Nous avons conscience que nous n’avons rien gagné, que ce n’est pas un titre. Nous restons très humbles par rapport à ça, mais c’est une victoire à domicile qui est importante avant la réception du Racing. Lundi, nous avons attaqué avec de la récupération, car la rencontre a été difficile et aujourd’hui, nous avons basculé sur la préparation du Racing.

Il apprécie la bonne forme des avants. Extrait:

Oui, nous savons l’importance d’être performants, devant, tous les week-ends. À Bordeaux, c’était déjà pas mal, j’ai envie de dire que nous étions, un peu, sur la même lancée. Il faut absolument rester là-dessus. Tout part de là et ça facilite le reste, pour l’équipe. Il faut qu’on ait cette exigence-là.

Sur les premiers matchs, ce n’était pas trop flagrant, mais nous travaillions pour être déterminés comme nous l’avons été à Bordeaux ou contre La Rochelle. Ça a marché aux yeux du grand public, mais du travail a été effectué, depuis quelques mois, là-dessus. Ce n’est jamais évident de le retranscrire sur le terrain.

Il ne sait pas si Bayonne doit forcément avoir peur pour sortir un gros match. Extrait:

Je ne sais pas si j’ai envie de parler de peur. J’ai envie de dire que le groupe doit prendre conscience qu’on peut faire de bonnes choses, mais il faut que nous soyons tous concentrés. C’est quelque chose de personnel. Quand on joue en équipe, on a beau avoir quelques kilos en moins par moments, je pense qu’on peut arriver à les gommer avec notre collectif. Il faut vraiment qu’on prenne conscience de ça.

Il est ensuite revenu sur le gros raté contre Clermont. Extrait:

Non. Ça peut arriver de se manquer. On a continué à bosser comme avant et l’an dernier, il s’était passé à peu près la même chose sur les trois premiers matchs. Nous ne nous sommes pas affolés et c’est une bonne chose aussi. Il y aura d’autres matchs où ça ira un peu moins. Il ne faudra pas s’affoler. L’adversaire a le droit de bien défendre aussi.

Concernant son début de saison, il se dit assez satisfait. Extrait:

Je suis content d’arriver à enchaîner, même si je ne fais pas les matchs en entier, sauf le premier. Je me sens bien dans l’équipe, j’ai l’impression qu’on avance, qu’on progresse et c’est plaisant. Je prends du plaisir à m’entraîner tous les jours, c’est le principal.

J’ai eu du mal à me mettre en route sur le premier match, mais maintenant, je me sens mieux physiquement. On peut toujours mieux faire, mais je me lève et je suis content d’aller m’entraîner. Je prends du plaisir avec les mecs, c’est le principal.

Dans la foulée, il indique ne pas être vexé lorsqu’il est relégué sur le banc des remplaçants. Extrait:

Non, j’ai toujours dit que c’était important qu’il y ait de la concurrence, que ça tourne. Une saison, ça se fait à plusieurs. Cette année, j’attaque, mais peut-être que je vais passer remplaçant ensuite. Des fois, ça fait chier (d’être remplaçant, NDLR), mais il faut l’accepter et se dire que c’est pour le bien de tout le monde. J’ai un peu évolué par rapport à ça. À 26 ou 27 ans, j’aurais pu un peu plus mal le prendre (rires). Là, nous avons réellement besoin d’un groupe très complet pour faire une saison complète.

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