Le pilier droit international Français Rabah Slimani s’est confié via Sud Radio.

Ce-dernier est notamment revenu sur son expérience au Leinster.

Il indique que tout va extrêmement vite aux entrainements. Extrait:

« Il n’y a pas de place pour l’improvisation au Leinster. Lors de mes premiers contact avec Leo Cullen, il a été direct avec moi. Il m’a dit qu’on allait faire des entrainements pas très longs mais très intenses. Et c’est vrai que du lundi au jeudi, ça va à 10 000 tout le temps. Quand je suis arrivé, il n’y avait pas encore tout le monde. On était en petit groupe donc j’ai eu le temps de m’adapter. Mais les premières semaines, ça allait très vite pour moi car je n’avais pas l’habitude de courir autant sur un entrainement. Maintenant je suis habitué et chacun a sa tâche et c’est bien. Un pilier droit, ils ne vont pas le faire courir jusqu’au bout du terrain. Chacun a sa tâche, j’ai une tâche bien définie et on récite beaucoup le jeu. »

Il rajoute ne pas avoir eu le droit à une préparation physique ni au Bronco test. Il explique pourquoi. Extrait:

« Il n’y a pas eu de préparation physique ici. Tout était directement dans le rugby. Il n’y avait pas des courses bêtes et méchantes où on doit faire des longueurs. Tout était dans le rugby, du rugby assez intense, et ça a été un gros changement pour moi. Et j’ai une bonne surprise aussi puisqu’à partir de 32 ans ils ne te font plus passer le Bronco test. Il n’y a pas de test physique pour les vieux. C’était une très belle surprise. »

Dans la foulée, il explique que la Fédération Irlandaise de Rugby a beaucoup de pouvoir sur les équipes Irlandaises. Il s’explique. Extrait:

« Il y a deux semaines on a joué en Italie et c’était un choix de faire jouer tous les internationaux d’un coup pour les préparer pour la Tournée de novembre. Je pense qu’ils vont jouer un maximum avant de partir. Je pense que ça vient de la Fédération. Ils ne sont pas numéro 1 mondial pour rien. Ca joue beaucoup que la Fédération puisse gérer ses internationaux un peu comme elle le souhaite. Ce n’est pas qu’une question d’argent, mais le temps de jeu. Si la Fédération voit un joueur fatigué, ils en parleront avec le coach. Ici, c’est la Fédération qui gère un peu tout. »

Pour conclure, Rabah Slimani indique que le Leinster ne parle pas vraiment de la défaite concédée contre Toulouse en finale de la Champions Cup, la saison dernière. Extrait:

« Ils ne parlent pas trop de la défaite en finale concédée contre Toulouse en Champions Cup. Mais je pense que ça les a marqués. C’était leur quatrième finale d’affilée. Ils se voyaient gagner car ils ont passé une saison assez exceptionnelle et je pense que ça leur a fait mal. Je préfère prendre une raclée sur un match plutôt que de le perdre de très peu. Ils ont perdu aux prolongations et c’est encore pire de perdre comme ça. Je pense qu’ils seront revanchards cette année. »