Grégory Patat raconte les coulisses de la grosse claque infligée à La Rochelle !

Grégory Patat raconte les coulisses de la grosse claque infligée à La Rochelle !

Le lundi 14 octobre 2024 à 10:41 par David Demri

2 Commentaires

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Samedi, Bayonne a écrasé le Stade Rochelais à Anoeta dans le cadre de la 6ème journée du Top 14 (37-7).

Le manager Bayonnais Grégory Patat a exprimé sa joie via Midi Olympique. Extrait:

Pour ne pas ressasser le passé, il fallait qu’on démarre fort. C’est ce que j’ai dit aux joueurs. Des observateurs arrivent à lire dans le futur. D’autres lisent dans le passé. Rester dans le passé, ce n’est jamais très bon. Il fallait être présent dès l’entame. Aujourd’hui, on démarre bien notre match, on a été sérieux, on a gagné nos collisions. L’idée, c’était de gagner le territoire. Nous savons, par expérience, qu’en jouant très haut face au Stade rochelais, c’est beaucoup plus simple.

Si on analyse notre première période, on se fragilise sur deux sorties de camp non maîtrisées. C’était le mot d’ordre. On marque sur nos temps forts en début de match et sur ce style de rencontre, il ne faut pas gâcher les occasions. Ça a été plutôt positif.

Premièrement, le plan de jeu a été respecté à la lettre. Deuxièmement, nous avons eu la capacité à ne pas prendre de points quand nous avons été sous pression et, notamment, sur ce carton jaune, après la première ou seconde sortie de camp non maîtrisée. On se retrouve alors à défendre notre ligne et c’est dans les moments difficiles qu’on voit le caractère de l’équipe. Ça a été plutôt positif. On connaît la densité de l’équipe rochelaise et la sortie de notre cinq aurait pu nous mettre un peu plus à mal, sur les ballons portés ou les rucks.

Bayonne s’est imposé physiquement. Cela provoque forcément la joie du technicien Bayonnais. Extrait:

Ce n’est que la sixième journée. On savait qu’on allait recevoir une équipe en confiance et dans ce Top 14, ce n’est jamais très bon d’avoir trop de confiance. C’est un championnat très homogène de la première à la treizième ou quatorzième place. La réalité d’un jour n’est pas celle du lendemain.

Oui, on a été surpris parce qu’on arrivait à enchaîner, à mettre à mal les Rochelais sur les collisions. J’ai trouvé que les Rochelais avaient un “body language” pas bon, après avoir encaissé des essais. Ils avaient la tête basse, ce n’est pas dans leurs habitudes. On a su garder la pression. Si sur leurs temps forts on prend des essais, ça peut redistribuer les cartes, mais nous avons été résilients dans ces moments-là.

Il explique comment son équipe a réussi à renverser le Stade Rochelais. Extrait:

Mon équipe aime les défis. Quand il y a une stratégie qui se passe aussi bien, qu’on arrive à jouer loin de notre ligne, c’est plus facile. Face à cette équipe-là, nous savions que si nous n’étions pas invités sur les collisions, nous n’allions pas exister. Les joueurs sont sortis frustrés des collisions de Bordeaux. Les Bordelais, si on regarde leur analyse, ont trouvé qu’on les avait mis à mal là-dessus. Ça sentait plutôt bon qu’on soit frustrés.

On savait que les rucks allaient être primordiaux pour mettre en place notre jeu. Il ne fallait pas jouer dans la zone 40-40. La Rochelle, c’est le mur jaune. Les espaces sont très restreints, c’est difficile de les déplacer et quand tu joues dans la zone 40-40, tu concèdes des pénalités qui permettent à l’équipe en face de venir dans ton camp. C’est ce que nous ne voulions surtout pas faire.

Pour conclure, Grégory Patat évoque la volonté de Bayonne de déplacer le ballon. Extrait:

C’est la caractéristique de Bayonne : être porté sur le jeu d’attaque et déstructuré. On a réussi à gagner les ballons de turnover et nous sommes très intéressants quand arrive ce jeu de lecture situationnelle. Vous voyez qu’on a du mal à multiplier les temps de jeu quand nos lancements sont structurés. Dans le désordre, on a des joueurs qui adorent ça et qui réagissent rapidement. En seconde mi-temps, on voulait attendre que les Rochelais se découvrent pour mieux les contrer. Je regrette cette indiscipline en seconde période, où nous avons été pas mal sifflés. Je crois qu’on est à 13 pénalités contre 8 pour eux.

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2 Commentaires

  1. soulie 14 octobre 2024 at 20h- Répondre

    Patat fut excellent entraineur des Espoir Rochelais avant de rejoindre le staff rochelais sous Collazo : bravi pour son travail et son analyse : il a broyé son ex stade rochelais. Beaucoup de travail et une reussite méritée.
    Le stade rochelais a bien perdu une bataille…la guerre du top14 est encore longue…6eme journee. A bientot a Deflandre.

  2. soulie 14 octobre 2024 at 20h- Répondre

    respect M. Patat ! bise de la rochelle où vous eties entraineur talentueux. bravo