L’Union peut avoir la rage

L’Union peut avoir la rage

Le samedi 17 septembre 2011 à 15:03 par David Demri

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Passant à côté de leur première période et s’attirant les foudres arbitrales durant 80 minutes, les Bordelais n’ont pris aucun point contre des Varois solides.
Voilà. L’Union est désormais là où elle sait qu’elle devra être forte pour s’en sortir cette saison : dans le dur. Battue (16-27) hier pour son deuxième match à domicile, elle n’a pas pu prendre un seul point, se faisant dépasser au classement par tous ses adversaires présumés. Elle n’a pas réussi, surtout à mettre ce rythme dont elle est friande sinon sur quelques séquences en seconde période. Dommage car elle y a alors vraiment mis à mal les Varois, se faisant refuser un essai sur vidéo, un autre pour une pénalité jouée trop vite avant d’aplatir (Rofes en force, 75e) dans une explosion de joie d’un Chaban encore copieusement garni et qui n’a pas lâché ses hommes en l’acclamant au coup de sifflet final.
Il faut l’avouer, sur le fond, le résultat est de sa faute : notamment dans 40 premières minutes où elle a multiplié les approximations. Elle a aussi subi une grêle de sanctions (25 !), en particulier dans le jeu au sol, de Monsieur Minery, hachant complètement la partie, assommant les locaux et largement suffisant à un RCT passant entre les gouttes pour venir prendre ce qu’il était venu chercher. Pour son dernier match, le futur sélectionneur de l’équipe de France aura eu le résultat et vu une équipe sans génie mais très engagée et solide. Cela le satisfera. « Avant d’être sévère avec mes joueurs, je regarderai la vidéo » lâchait lui Marc Delpoux, allusion à l’arbitrage du même homme qui l’avait déjà mis en colère à Paris il y a trois semaines.
L’UBB s’en voudra d’être rentrée dans le match avec une telle fébrilité. La réception du coup d’envoi manquée par Purll et permettant à Dumora d’ouvrir le score après 30 secondes en était le symbole, mais les fautes de main de Fraser et Clarkin dès le premier ou deuxième temps sur des situations dans le camp varois, les deux touches pas droites de Rofes, le coup de pied directement en touche de Reihana (et on en passe une ou deux), encore plus. Le tout dans les premières vingt minutes cela faisait beaucoup. Et comme du même coup les pénalités tombaient (déjà) à foison contre les Girondins dans les rucks, Toulon, présent et décidé dans chaque impact, prenait les commandes des opérations. Heureusement que Dumora manquait alors deux pénalités dans ses cordes pour une seule réussie (0-6, 13e).
Seule la défense…
Après un petit manque de chance aussi – drop de Fraser sur le poteau (3e), pénalité de 50 m contre le vent de Reihana juste en dessous la transversale (28e) -, Fraser réduisait le score à la demi-heure mais son homologue répondait aussitôt (3-9, 33e). Et pour couronner une mi-temps assez catastrophique où le seul point positif aura été une organisation défensive jamais vraiment mise à mal, les Bordelais étaient tout près de se faire hara-kiri en jouant une pénalité à la main dans leur camp et en enchaînant avec un nouveau lancer de travers…
Malheureusement, la rébellion espérée au retour des vestiaires se transformait en deux positions de hors-jeu (sévères), 3 points de Lapeyre (3-12, 41e), un jaune pour Madaule dans la foulée et une nouvelle sanction au sol payée cash (3-15, 49e)… L’espoir ramené par Lopez sur une pénalité venant récompenser la première vraie action (6-15, 54e et 9-18e, 59e) était douché par un placage jugé dangereux de Reihana et… deux nouvelles fautes au sol (9-24, 66e). La rentrée de Lopez à l’ouverture à côté du virevoltant Adams avait secoué le cocotier et l’Union mettait la main sur le match durant les vingt dernières minutes. Mais le mal était fait…

Passant à côté de leur première période et s’attirant les foudres arbitrales durant 80 minutes, les Bordelais n’ont pris aucun point contre des Varois solides.

Voilà. L’Union est désormais là où elle sait qu’elle devra être forte pour s’en sortir cette saison : dans le dur. Battue (16-27) hier pour son deuxième match à domicile, elle n’a pas pu prendre un seul point, se faisant dépasser au classement par tous ses adversaires présumés. Elle n’a pas réussi, surtout à mettre ce rythme dont elle est friande sinon sur quelques séquences en seconde période. Dommage car elle y a alors vraiment mis à mal les Varois, se faisant refuser un essai sur vidéo, un autre pour une pénalité jouée trop vite avant d’aplatir (Rofes en force, 75e) dans une explosion de joie d’un Chaban encore copieusement garni et qui n’a pas lâché ses hommes en l’acclamant au coup de sifflet final.

Il faut l’avouer, sur le fond, le résultat est de sa faute : notamment dans 40 premières minutes où elle a multiplié les approximations. Elle a aussi subi une grêle de sanctions (25 !), en particulier dans le jeu au sol, de Monsieur Minery, hachant complètement la partie, assommant les locaux et largement suffisant à un RCT passant entre les gouttes pour venir prendre ce qu’il était venu chercher. Pour son dernier match, le futur sélectionneur de l’équipe de France aura eu le résultat et vu une équipe sans génie mais très engagée et solide. Cela le satisfera. « Avant d’être sévère avec mes joueurs, je regarderai la vidéo » lâchait lui Marc Delpoux, allusion à l’arbitrage du même homme qui l’avait déjà mis en colère à Paris il y a trois semaines.

L’UBB s’en voudra d’être rentrée dans le match avec une telle fébrilité. La réception du coup d’envoi manquée par Purll et permettant à Dumora d’ouvrir le score après 30 secondes en était le symbole, mais les fautes de main de Fraser et Clarkin dès le premier ou deuxième temps sur des situations dans le camp varois, les deux touches pas droites de Rofes, le coup de pied directement en touche de Reihana (et on en passe une ou deux), encore plus. Le tout dans les premières vingt minutes cela faisait beaucoup. Et comme du même coup les pénalités tombaient (déjà) à foison contre les Girondins dans les rucks, Toulon, présent et décidé dans chaque impact, prenait les commandes des opérations. Heureusement que Dumora manquait alors deux pénalités dans ses cordes pour une seule réussie (0-6, 13e).

Seule la défense…

Après un petit manque de chance aussi – drop de Fraser sur le poteau (3e), pénalité de 50 m contre le vent de Reihana juste en dessous la transversale (28e) -, Fraser réduisait le score à la demi-heure mais son homologue répondait aussitôt (3-9, 33e). Et pour couronner une mi-temps assez catastrophique où le seul point positif aura été une organisation défensive jamais vraiment mise à mal, les Bordelais étaient tout près de se faire hara-kiri en jouant une pénalité à la main dans leur camp et en enchaînant avec un nouveau lancer de travers…

Malheureusement, la rébellion espérée au retour des vestiaires se transformait en deux positions de hors-jeu (sévères), 3 points de Lapeyre (3-12, 41e), un jaune pour Madaule dans la foulée et une nouvelle sanction au sol payée cash (3-15, 49e)… L’espoir ramené par Lopez sur une pénalité venant récompenser la première vraie action (6-15, 54e et 9-18e, 59e) était douché par un placage jugé dangereux de Reihana et… deux nouvelles fautes au sol (9-24, 66e). La rentrée de Lopez à l’ouverture à côté du virevoltant Adams avait secoué le cocotier et l’Union mettait la main sur le match durant les vingt dernières minutes. Mais le mal était fait…

Source: sudouest.fr

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