Affaire Narjissi : Le père d’Oscar Boutez raconte comment son fils a vécu ce drame

Affaire Narjissi : Le père d’Oscar Boutez raconte comment son fils a vécu ce drame

Le jeudi 3 octobre 2024 à 8:11 par David Demri

3 Commentaires

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Cet été, Oscar était en Afrique du Sud avec les U18 pour participer à l’International Series. L’équipe devait affronter l’Afrique du Sud à deux reprises avant de rencontrer l’Angleterre, une expérience qui promettait d’être marquante pour ces jeunes joueurs en quête de suivre les traces de leurs illustres prédécesseurs.

Malheureusement, cette aventure s’est tragiquement transformée en cauchemar avec la disparition de Medhi Narjissi, un jeune espoir du Stade Toulousain âgé de 17 ans, survenue le 7 août au large du Cap.

Dans une interview exclusive accordée au Parisien – Aujourd’hui en France, Édouard, le père d’Oscar, raconte comment son fils a vécu cette épreuve :

« Ils étaient quelques-uns à s’amuser dans les rouleaux alors que la séance venait de se terminer, au bout de deux ou trois minutes, ils sont sortis et c’est là, alors qu’il allait rejoindre la plage, qu’Oscar a aperçu Medhi qui se débattait au large. 

Il a pris son copain sur son dos. Mais les vagues étaient impressionnantes. La quatrième, c’était un mur de cinq mètres de haut. Il s’est retrouvé à moitié assommé, au fond de l’eau. Medhi avait disparu. Il est retourné sur la plage avec beaucoup de mal.

J’espère qu’il pourra transformer tout ça en une force pour lui. Le rugby est un sport où il a toujours trouvé de la solidarité. D’ailleurs il m’a dit que dans cette équipe de France des moins de 18 ans, il y avait vraiment une belle ambiance. Il y a eu une erreur, c’est certain et cela a eu une conséquence dramatique. »

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3 Commentaires

  1. Cyrioul 3 octobre 2024 at 08h- Répondre

    Cette affaire me rend tellement triste…

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    • jujurct83 3 octobre 2024 at 09h- Répondre

      C’est clair. C’est insupportable à imaginer pour ses parents.

  2. hannibal 3 octobre 2024 at 11h- Répondre

    On en est tous la à y penser tous les jours, pas les mots…