Blair Kinghorn explique pourquoi il se régale avec le Stade-Toulousain

Blair Kinghorn explique pourquoi il se régale avec le Stade-Toulousain

Le vendredi 20 septembre 2024 à 21:12 par David Demri

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Ce samedi après-midi, le Stade-Toulousain défiera Montpellier au GGL Stadium dans le cadre de la 3ème journée du Top 14.

A l’approche de cette rencontre, l’arrière Toulousain Blair Kinghorn a évoqué son aventure avec Toulouse.

Il rappelle avoir joué 16 matches avec Toulouse depuis son arrivée… pour 16 victoires. Extrait:

Oui c’est un peu fou ! 16 matchs, 16 victoires. Je ne pense pas être le porte-bonheur mais je suis juste heureux d’être là.

Dans le Tournoi, avec l’Écosse, on a perdu le match en Irlande lors de la dernière journée. C’était mon dernier goût de défaite. Heureusement, ça n’est pas arrivé souvent depuis.

Il revient ensuite sur le doublé Top 14 / Champions Cup effectué la saison dernière Extrait:

Quand on y pense, c’est énorme. Je suis arrivé seulement en décembre de l’année dernière. Je n’avais jamais pensé pouvoir jouer ces matchs, ces finales avec Toulouse la saison passée. Gagner la Champions Cup et le Top 14, c’est quelque chose que je n’avais jamais envisagé.

Il analyse ensuite le style de jeu du Stade-Toulousain et indique adorer ce genre de jeu. Extrait:

Le style de jeu est différent ici. Il y a plus de passes courtes, plus de joueurs qui touchent le ballon. Tout le monde a le même plan de jeu dans sa tête, les joueurs jouent à l’instinct. S’ils voient un trou, ils le prennent. C’est différent de ce que j’ai connu avant d’arriver ici mais c’est un jeu qui me convient. J’adore ce style, le fait de garder la main très souvent sur le ballon.

Il l’affirme : à Toulouse, tout est très différent par rapport à Edimbourg, son précédent club. Extrait:

Oui c’est très différent sur ce point (rires) ! Le style de vie est différent. Concernant le rugby, c’est autre chose, notamment sur la structure des journées. Ce n’est vraiment pas la même mentalité, dans l’aspect positif du terme. J’aime Édimbourg mais c’est vraiment une progression d’être ici. 

Les gens veulent toujours jouer le meilleur rugby possible. Mon expérience ici est vraiment top. J’en ai parlé à mes amis, ils sont très intéressés de savoir comment ça se passe.

Capable d’évoluer à l’aile mais également à l’arrière, Blair Kinghorn affirme ne pas avoir de préférence. Extrait:

Ma meilleure position est entre l’aile et l’arrière. Jouer dans l’une de ces positions, c’est ok pour moi. La saison dernière, j’ai joué le plus souvent à l’arrière. Je suis plus à l’aise avec mon style et mon flow quand je joue 15. Mais en ce début de saison, je joue à l’aile et c’est très bien. Qu’importe où je suis sur le terrain, tant que j’y suis je suis heureux ! Ma capacité à être polyvalent, c’est quelque chose que j’aime à Toulouse.

Contre Montpellier, il retrouvera en face de lui un certain Stuart Hogg. Extrait:

Ça va être un moment sympa. La dernière fois que j’ai joué contre lui, ça devait être lors d’un Édimbourg – Glasgow, il y a six ou sept ans. Ça fait longtemps.

Il analyse ensuite le niveau du Top 14. Extrait:

Je pense que dans le Top 14, les équipes sont très physiques. Tout le monde a un gros paquet d’avants. Les matchs sont très âpres, avec pas mal de mêlées et de mauls. Et concernant le rugby européen, je trouve que la Champions Cup est un très bon mix de tout. Il y a des équipes qui adorent jouer avec le ballon, d’autres qui préfèrent jouer plus « petit » et plus agile, et d’autres qui sont des équipes plutôt de combat.

Questionné sur son intégration, il explique que tout se passe très bien pour lui. Extrait:

Ça va ! J’aurai bien fait la conférence de presse en français mais j’ai commencé à parler en anglais… La prochaine, on la fera en français. C’est dur comme langue mais j’ai un bon prof. Tout le monde dans l’équipe parle très bien anglais, ils le pratiquent avec moi. Même si je fais quelques erreurs en Français, tout le monde s’en fiche.

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