Baptiste Serin : « C’est la pire douleur de ma vie, je croyais qu’il m’avait tout cassé ! »
Baptiste Serin : « C’est la pire douleur de ma vie, je croyais qu’il m’avait tout cassé ! »
Le vendredi 20 septembre 2024 à 9:46 par David Demri
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Le demi-de-mêlée international Français Baptiste Serin devrait disputer son 100ème match avec le Rugby Club Toulonnais, dimanche soir contre le Stade-Français Paris.
Arrivé au RCT en 2019 en provenance de l’Union Bordeaux-Bègles, Baptiste Serin est désormais pleinement Toulonnais.
Il s’est longuement confié via Midi Olympique pour évoquer les principaux matches qu’il a joué avec Toulon.
L’occasion pour Baptiste Serin de revenir sur un match très particulier : la défaite en Champions Cup contre Exeter au Stade Mayol, au cours de laquelle il se blesse à l’épaule.
Il indique avoir ressenti une terrible douleur.
Sur le moment, il pense que son épaule est en miette.
Il se confie sur cette période délicate. Extrait:
« Je rentre et je me fais défoncer l’épaule. Derrière, on ne peut plus faire entrer Ben White, et on se retrouve avec Enzo Hervé à la mêlée. On se désorganise. Malheureusement, en plus, on perd. Honnêtement, la douleur est à un point… C’est un truc de fou. Je croyais qu’il m’avait tout cassé. C’est la pire douleur de ma vie. À la sortie de ça, on me laisse le choix concernant l’opération. Elle n’est pas obligatoire. L’équipe de France me sonde pour le 6 Nations, mais je leur dis que je veux me faire opérer. Je ne voulais plus ressentir cette douleur rien qu’une seule fois dans ma vie. On me pose une butée à l’épaule. J’étais en train de monter une baraque, donc ce n’était pas le top (rires).
Honnêtement, je vis mal mon indisponibilité même si la convalescence se passe bien. Je me ronge intérieurement, parce que l’équipe ne connaît pas de bons résultats. Ça me ronge de voir le club dans cet état avec cette série de défaites. Je me sens impuissant. Je ne peux rien apporter. Quand j’ai vu que c’était le « bordel », je n’ai pas pu m’empêcher d’y aller parce que je tenais plus en place à la maison.
D’ailleurs, pour tout vous dire, j’ai vomi lors du match face au Stade Français à Noël. Je gère mal mon stress quand je dois regarder mes copains. Je suis revenu plus tôt, et encore, on m’a fait patienter au club (rires). Pour mon retour, alors qu’on parle encore de maintien, on met 50 points à Montpellier, qui avait parlé dans la presse de leur volonté de venir gagner à Mayol. J’ai adoré ce match, parce que je n’étais pas pris par l’enjeu. J’avais juste la joie de jouer. Je crois d’ailleurs que c’est le match où j’ai joué le plus de pénalités à la main ! »
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action illicite non controlée par l arbitre ? un des tournants de cette saisons.