Le talonneur Mickaël Ivaldi souhaitait quitter le Stade-Français lors de l’été 2023.

Courtisé alors par Perpignan, le joueur formé à Toulon souhaitait rejoindre l’USAP.

Problème : les dirigeants du club Parisien ont formellement refusé de libérer leur joueur qui était lié au club jusqu’au mois de juin 2024.

Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et Mickaël Ivaldi est allé au terme de son contrat avec Paris avant de faire son grand retour sur les bords de la Rade.

Interrogé via Actu Rugby, le talonneur est revenu sur cet épisode délicat. Extrait:

« Il y avait plein de choses qui rentraient en compte. Cela me rapprochait notamment de la famille, même si c’était à 3h de retour. »

A l’époque, le propriétaire du Stade-Français, Hans-Peter Wild se montrait alors ferme. Extrait:

 « Il va rester. Il est sous contrat. C’est un bon mec. […] Pour le recruter, Perpignan devra nous payer. S’il nous donne 1 million d’euros, on y réfléchira. Mais est-ce que Perpignan les a (rires) ? »

La compagne de Mickaël Ivaldi, Océane avait alors pesté sur les réseaux suite à cette déclaration. Extrait:

« 1 million d’euros ? C’est donc le prix que vaut la santé mentale « d’un bon mec », d’un joueur, certes sous contrat, mais également d’un homme, d’un mari, d’un père de famille. Le sportif est important, mais faut-il pour autant en oublier l’humain ? […] Visiblement, un départ n’est envisageable que quand des zéros se rajoutent à l’addition… »

Mickaël Ivaldi revient sur la déclaration de Wild. Extrait:

« Les propos du président Wild étaient un peu bizarres (il souffle). On n’aime pas forcément être comparé à de l’argent. »

Il indique avoir tourné la page. Extrait:

« C’est du passé, du bon passé, parce que cela s’est bien réglé. Il n’y a eu aucun problème avec le staff en suivant dès lors que j’ai été honnête avec lui en disant que cela ne s’était pas fait avec l’Usap et que je serai à 100% pour le Stade Français lors de ma dernière année de contrat.

J’espère avoir laissé une bonne image de moi en quittant ce club. Tu n’es que de passage dans un club, et pour moi c’est important de laisser une bonne image, de ce que tu donnes pour tes coéquipiers. Le sport, c’est ça.

Je ne savais pas forcément dans quoi j’allais mettre les pieds. J’ai été surpris, je l’avoue. Il y avait une osmose exceptionnelle, et du piquant dans ce groupe. Combien de fois a-t-on gagné d’un ou deux points ! Quand il fallait bosser, on bossait. Quand il fallait rire, on le faisait. Un bon groupe, c’est ça. »