Yacouba Camara refuse de céder à la panique, avec Montpellier
Yacouba Camara refuse de céder à la panique, avec Montpellier
Le samedi 14 septembre 2024 à 11:42 par David Demri
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Montpellier s’est incliné à domicile contre le LOU à l’occasion de la première journée du Top 14.
Interrogé via Midi Libre, le troisième ligne du MHR, Yacouba Camara s’est confié.
Il ne cache pas que cette défaite est un premier coup dur pour Montpellier. Extrait:
Elle nous a mis un coup, parce qu’on n’avait pas cet objectif avant le match. Mais on a su se remettre en question. C’est sûr que le début de semaine a été un peu compliqué. Mais on a vu ce qui a été bon et ce qui ne l’a pas été pour préparer Perpignan. Le 5 de devant n’a pas été assez efficace. Et c’est ce qui nous a causé une grande majorité des fautes et des trous qu’on a eu sur le match.
Il refuse de céder à la panique. Extrait:
C’est ce que les coaches nous ont fait comprendre directement. Et nous aussi, les joueurs, il ne fallait pas partir sur ce point négatif, imaginer tout de suite le scénario de la saison dernière. On a à cœur de bien jouer ce match important.
On n’est pas mort. C’est la première journée. On est confiant. On a confiance en nous. On a confiance au staff. Il ne manque plus que la victoire. C’est ce qui va être le plus important maintenant.
Il s’attend à un match compliqué contre Perpignan, ce samedi. Extrait:
Ce qui n’a pas été bon le week-end dernier, c’est-à-dire le déplacement, la remise en jeu des joueurs, la circulation autour des rucks, être meilleur dans le combat. Perpignan est une équipe qui envoie beaucoup de jeu, qui a des gros porteurs de ballon. Ils ont des facteurs X. On sait que ça ne va pas être facile. Mais on a confiance en nous et on va bien préparer ce match.
Aligné en deuxième ligne, Yacouba Camara affirme découvrir ce poste. Extrait:
Je m’y fais. C’était un peu compliqué au début, j’avais mal aux oreilles (rire). Mais aussi aux jambes après les mêlées. Mais au fur et à mesure, je m’y fais.
Je m’y fais. C’était un peu compliqué au début, j’avais mal aux oreilles (rire). Mais aussi aux jambes après les mêlées. Mais au fur et à mesure, je m’y fais.
Mon casque bleu ? J’hésite à le mettre. Déjà que, quand je le mets à l’entraînement, les gars rigolent… Alors si je le mets en match, ça va être un peu compliqué. Et puis je crois qu’il y a un problème de couleur, il y a des règles sur les casques désormais.
Il a ensuite parlé du staff. Extrait:
Ce sont des personnes qu’on connaît. Je ne sais même pas s’il y a besoin de temps. Il y a juste besoin de trouver la bonne entente. Les relations sont bonnes. C’est un staff jeune mais ces mecs ont l’expérience du haut niveau, de belles carrières. Et ce sont des mecs du club, qui connaissent les joueurs. Ça ne devrait pas nous causer tort. Au contraire, ça nous renforce.
Il n’est pas étonné de voir Paillaugue et Doumayrou être entraineurs. Extrait:
Non, ça ne m’étonne pas. L’an passé, Geoffrey (Doumayrou) avait déjà ce rôle de papa, du mec qui a de l’expérience, parfois coach de la défense. Ça ne nous a pas surpris. Il sent le rugby, il aime ce qu’il fait. Et puis, même s’il râle, c’est comme ça.
Pour conclure, il dit le plus grand bien de son capitaine : le jeune Lenny Nouchi. Extrait:
Il gère bien son rôle. Vis-à-vis des mecs, je pense que c’est important que Lenni prenne le relais. Il est le futur du club. Il a une aura. Il a ce qu’il faut. Moi, ça me va d’être avec lui, de suppléer dans ce rôle-là. J’espère qu’on ira loin et qu’il sera là très longtemps au club.
C’est un bon capitaine. Ce n’est pas un mec qui parle beaucoup, il montre l’exemple sur le terrain, il est proche des joueurs. Il faut juste qu’il parle un peu plus l’anglais pour développer le truc avec le groupe. Sinon, c’est une bonne personne.
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