Franck Azéma : « Chaque sou que l’on récupère est investi dans le sportif ! »

Franck Azéma : « Chaque sou que l’on récupère est investi dans le sportif ! »

Le samedi 14 septembre 2024 à 0:49 par David Demri

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Le manager de Perpignan, Franck Azéma s’est confié via L’équipe à l’approche du match contre Montpellier, programmé ce samedi après-midi à Béziers dans le cadre de la deuxième journée du Top 14.

Ce-dernier est tout d’abord revenu sur la courte défaite de son équipe concédée contre Bayonne, le week-end dernier (21-19). Extrait:

On était devant une bonne partie du match et on aurait pu mieux maîtriser… Mais on n’est pas rentrés bredouilles non plus. Je ne dis pas qu’il faut se contenter de ça mais dans ce Championnat très âpre, un point à l’extérieur, ça compte. L’important, c’est qu’on a été plutôt présents dans l’engagement.

L’année dernière, on était mobilisés de la même manière mais ça n’avait pas souri. Tout le monde sait qu’il faut démarrer fort. Sinon, c’est très difficile de retourner la situation, mais on a été capable de le faire la saison dernière. Le but, c’est d’apprendre de ce début de saison raté il y a un an, de progresser, d’avoir plus de constance et ce dès le départ de notre saison.

Il évoque les objectifs de l’USAP pour cette nouvelle saison. Extrait:

Aujourd’hui, tout le monde ou presque dit qu’il a envie d’être dans les 8, dans les 6. C’est légitime. Mais il faut être pragmatique et se dire que ça n’a jamais eu autant de sens que d’être capable de réguler, à part pour une ou deux équipes, ses objectifs en fonction des résultats qu’il va y avoir. Il faut être capable d’être adaptables en permanence. Parce qu’à un match près, à un résultat près, vous vous retrouvez parfois 12e ou 6e. Ça va être ça tout le temps je pense encore cette saison.

Pour se donner de l’espoir, il faut gagner des matches. Dès que vous en perdez, il faut régler la mire. Comme l’année dernière, on doit être en éveil constamment et capables d’absorber les mauvais moments, car il y en aura.

Il affirme être réaliste. Extrait:

Je suis réaliste. Je sais que le club fait le maximum, que François (Rivière) fait le maximum. Tous les jours, il se bat pour augmenter la capacité de notre salary-cap. Chaque sou que l’on récupère est investi dans le sportif. Il en reste qu’on est le 13e budget du Top 14 (22 millions d’euros, seul le promu Vannes est derrière avec 19 millions).

On sait ça. Maintenant, qu’est-ce qu’on fait pour être au niveau optimum en permanence ? C’est le sens de notre travail mais on n’a pas de marge. On n’a pas le droit à l’erreur et ce n’est pas parce qu’on a joué le top 6 en fin de saison dernière (Perpignan a finalement terminé 10e) que l’on va s’enflammer.

Avoir de l’ambition, c’est légitime. Si vous démarrez le Championnat en vous disant  »on va essayer de sauver les meubles », ce n’est pas ce qui est motivant pour les joueurs, pour moi, et pour le staff. On a envie d’aller plus haut, et de se mobiliser très fort dès le départ de cette saison. On verra où ça nous emmène…

Dans la foulée, il a parlé du beau recrutement effectué par l’USAP. Extrait:

Oui, depuis mon arrivée (été 2023), on s’est attaché à avoir de la concurrence à tous les postes, mais une concurrence qui mobilise, avec de la qualité. On a besoin d’avoir un groupe étoffé pour rivaliser tous les week-ends. Faire l’impasse un week-end sur deux, ça n’a plus de sens dans ce Top 14 qui est tellement dense.

À tous les postes, l’idée, ce n’est pas juste dire qu’on a un premier choix, un deuxième et un troisième. C’est avoir des garçons qui sont capables de se challenger et de jouer. Chaque mec doit avoir une utilité. Il n’y a rien de pire qu’un joueur dans un effectif qui ne joue pas. Un, il perd le moral. Deux, il te coûte de l’argent. Donc il faut qu’on soit efficace dans les choix de recrutement que l’on fait.

L’idée, ce n’est pas de faire  »tournez manège » tous les étés puis tous les week-ends. Pour avoir un groupe qui performe, il faut qu’il y ait des automatismes, des connexions, de la régularité. Ça fait deux ans qu’on fait une dizaine de changements à l’intersaison. Il faut que rapidement on en fasse de moins en moins. Le groupe, on l’aide à grandir avec des renforts extérieurs, mais il faut aussi qu’il s’améliore de l’intérieur.

On a de la qualité dans ce groupe, aux joueurs de le démonter tous les week-ends et à moi d’être juste et honnête dans mes choix. Le plus dur, c’est de créer et d’entretenir une atmosphère de travail qui fait qu’on a envie de se dépasser tous ensemble.

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