La réaction de Didier Lacroix sur les dérives pendant les 3ème mi-temps
La réaction de Didier Lacroix sur les dérives pendant les 3ème mi-temps
Le jeudi 12 septembre 2024 à 9:22 par David Demri
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Le président du Stade-Toulousain, Didier Lacroix s’est longuement confié au cours d’une conférence de presse effectuée mercredi.
Ce-dernier a notamment parlé de la problématique des dérives dans le rugby, lors des troisième mi-temps.
Selon lui, les troisième mi-temps sont véritablement importantes pour les joueurs mais également les partenaires et les supporters.
Il concède cependant que le problème de l’alcool devient urgent. Celui de la cocaïne également. Extrait:
« Je ne sais pas quels ingrédients met-on dans la troisième mi-temps ? Un match de rugby doit-il s’arrêter à la 80ème en demandant à tout le monde de rentrer chez lui ? La réponse est non. Je pense qu’on a un vrai rôle dans la société, autour des terrains de sport, pour faire en sorte qu’avant et après match les différentes personnes de la société, un étudiant et un chef d’entreprise se croisent. Je suis un fan absolu de ces moments-là.
Règne autour de ces troisièmes mi-temps la problématique de l’alcool. On a, il y a quelques années, œuvré autour de la prévention routière. Certains avaient un comportement sur les buvettes qui leur amenaient à être en danger sur la route et je pense qu’on a réussi à le régler, à le réguler. L’ensemble des gamins sont plus enclins au capitaine de soirée que les précédentes générations. On doit savoir faire face aux dérives actuelles sur la consommation parce qu’on a plus la maîtrise de groupe. Et tout ça c’est du travail avec de la fermeté, si on veut le faire, on y arrivera. »
Questionné sur les tests de drogue surprises au sein des clubs, Didier Lacroix donne son avis sur le sujet. Extrait:
« Ça fera partie des mesures. Tous les clubs cherchent la réglementation qui permet de le faire. On nous demande de le faire chez nous parce qu’on a valeur d’exemple mais personne ne le fait à la sortie des entreprises dans la société classique. Le code du travail ne le permet pas. On a besoin de conjuguer à la fois la réglementation qui nous permet de le faire avec la volonté qui, elle, y est. La déviance de comportement n’est pas liée qu’à la consommation. Ces déviances existent aussi dans les violences conjugales, intrafamiliales.
La présence du Stade toulousain sur l’ensemble de ces problématiques est bien antérieure aux évènements que nous vivons. Il y a des incohérences entre la problématique de dopage et de drogue. Vous avez vu la différence de sanction entre l’AFLD (agence française de lutte contre le dopage) et ce qu’a fait un club cette année. Il faut qu’on aligne tout ca, que la LNR et la FFR puissent donner le pouvoir au club pour notamment faire des tests aléatoires et je pense qu’on arrivera à encadrer les choses de la manière la plus ferme. »
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