Le troisième ligne international Anglais Lewis Ludlam a rejoint le Rugby Club Toulonnais cet été, en provenance de Northampton.

Interrogé via Actu Rugby, ce-dernier explique vouloir s’impliquer à 100% dans le projet Toulonnais pour être performant sur le terrain.

Il explique sa vision des choses. Extrait:

« Quel que soit le club, il est primordial de s’immerger totalement dans la culture locale. Le rugby est un sport profondément enraciné dans les relations humaines, la passion, la volonté de se battre les uns pour les autres.

L’équipe doit être soudée. Donc il faut  s’immerger, s’impliquer, parler français, apprendre et vouloir apprendre. Si vous ressentez un lien émotionnel pour vos coéquipiers, l’équipe n’en sera que meilleure. »

Une fois arrivé à Toulon, il a décidé de couper ses dreadlocks. Il explique pourquoi. Extrait:

« J’avais pourtant dit à ma compagne qu’il n’y avait aucune chance pour que je les coupe, jamais. Mais après deux jours sous la chaleur ici, je savais qu’il n’y aurait pas moyen de m’entrainer avec tous ces cheveux. »

Dans la foulée, il explique sa décision de signer à Toulon plutôt que d’accepter une lucrative offre en provenance du Japon. Extrait:

« Si ça n’avait été qu’une question d’argent, le Japon aurait été plus payant, et il y avait d’ailleurs des discussions. Mais j’ai grandi en regardant Jonny Wilkinson, les frères Armitage. Delon m’a beaucoup parlé de leur expérience incroyable ici. Pour comparer avec le foot, Toulon c’est Manchester United. Avoir la chance de jouer dans un si grand club, avec une telle histoire, je m’en serais voulu de ne pas la saisir. »

Pour conclure, Lewis Ludlam indique avoir plusieurs centres d’intérêt en dehors du rugby pour décompresser. Extrait:

« Quand vous êtes immergé dans le rugby et que ça ne s’est pas forcément bien passé, toute votre journée va aller dans la même direction. Il est donc nécessaire pour moi de diversifier mes centres d’intérêt pour décompresser. Donc je fais de la photo, je peins, je joue de la guitare. »