Le demi-de-mêlée Rochelais Thomas Berjon a joué son 100ème match avec le Stade Rochelais contre Toulon, ce dimanche après-midi à Marcel-Deflandre.

Interrogé via Sud-Ouest, il exprime sa joie. Extrait:

J’avais entre 25 et 30 copains dans les tribunes, ma famille… Ça me fait plaisir. Ça tombe en plus à Deflandre, j’ai pensé à Ihaia (West) en début de saison, lui avait fait son centième match à Oyonnax, sous la pluie, avec 7 ou 8 degrés (rires)… Premier match de championnat à Deflandre, je suis très content que ce soit tombé comme ça, en plus on gagne !

Il analyse la courte victoire remportée contre Toulon. Extrait:

On s’est rendu le match compliqué. C’était bizarre car j’ai l’impression qu’on dominait quand même pas mal en première mi-temps, en passant beaucoup de temps dans leur camp sans concrétiser. Mais c’est vrai que j’ai toujours eu de la chance : pour mon premier match, on a gagné, pour le 100e aussi (sourire). Je n’ai pas à me plaindre.

Il explique ensuite la dernière action avec son sprint le long de la ligne de touche plutôt que de temporiser auprès de ses coéquipiers. Extrait:

C’était prévu qu’on fasse une touche et que je sorte le ballon, mais la déviation n’est pas parfaite, je le prends un peu en avançant, je vois un espace donc j’essaie d’y aller. J’ai hésité à mettre un jeu au pied par-dessus, mais si on perd le ballon, je pense que je me fais engueuler (sourire). Donc je me suis fait plaquer et mettre en touche, donc fin du match… Mais j’avais à cœur d’être à 100 % sur le peu de ballons que je pouvais avoir en dix minutes.

On avait à cœur de rester sur ce qu’on faisait pendant les derniers matchs de la saison dernière. Mettre beaucoup de mouvements, faire vivre le ballon… certes, il y a beaucoup de déchet, mais le jour où tout le monde sera aligné et où ça va passer, je pense qu’on fera très mal aux autres équipes. Le choix de ne pas prendre les points au pied ? Je me souviens de deux pénalités qui sont à droite, avec le vent qui rentrait de face, ce n’était peut-être pas idéal pour le buteur. Après, on a un gros paquet d’avants, on voulait s’appuyer dessus. Cela ne nous a pas trop souri aujourd’hui (dimanche) mais si on arrive à mettre nos occasions au fond, on ne marquera pas que 19 points…

Pour conclure, il évoque le plaquage haut d’Emeric Setiano en toute fin de rencontre. Extrait:

Non, ça allait, je tombe un peu donc il ne fait pas exprès de me mettre le bras dans la tête. Et heureusement qu’il le fait, d’ailleurs, car sinon il y a touche pour eux et je pense qu’après, on peut se mettre le feu jusqu’à la fin.