Ce dimanche soir, Vannes s’est incliné à domicile contre Toulouse dans le cadre de la première journée du Top 14.

Interrogé via Midi Olympique, l’ouvreur de Vannes, Maxime Lafage a analysé la défaite des siens.

Il explique dans un premier temps ressentir beaucoup de joie et de fierté suite à ce match contre Toulouse. Extrait:

Au-delà du résultat, ce qui prédomine, c’est de la fierté, de la joie d’avoir lancé ce club dans ce championnat, dans cette nouvelle saison. On sait ce qui nous reste à faire pour exister en Top 14. De toute façon, on ne joue pas le même championnat que Toulouse. Il y a vingt casses d’écart entre eux et nous. Ce match va nous servir de base de travail. Et on sait qu’on va devoir cravacher fort pour atteindre nos objectifs.

 Il explique ce qui n’a pas fonctionné lors de ce match. Extrait:

Les sorties de camp et les zones de marques. C’est une évidence. Il faut qu’on soit plus tueurs, plus clinique, plus patients, plus connectés entre nous. Il faut qu’on arrive à intégrer les nouveaux joueurs qui nous ont rejoints. Pour ces deux axes de travail seront cruciaux pour le reste de la saison.

On doit trouver des automatismes avec nos centres et nos ailiers qui viennent d’arriver. Ce sont de petits réglages pour être plus performants dans ces zones où l’on se doit d’être décisif. Toulouse nous l’a montré2. Dès que les Toulousains entraient en zone de marque, c’était propre et surtout décisif. Les Toulousains ont des automatismes collectifs incroyables, notamment dans les zones cruciales. Ils connaissent tous parfaitement leur rôle. Ce sont des tueurs à sang froid.

Tout simplement, je crois que l’équipe qui a dominé a été récompensée. Il n’y a pas à batailler sur ce sujet. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu une équipe aussi casse-pieds sur le ruck. Il n’y en a pas un de facile. On a été dominé dans ce secteur et l’arbitre a logiquement été plus dur avec nous. L’arbitrage a été cohérent, il n’y a rien à dire.

Il regrette l’absence de son manager sur le bord de la pelouse, car suspendu. Extrait:

J’aurai préféré qu’il soit là car Jean-No c’est une pièce capitale de l’équipe et du club. Après, sur le terrain, ce sont les joueurs qui jouent. Qu’il soit sur le bord du terrain ou dans les tribunes, ça ne change rien. Ou presque rien. Il nous a peut-être manqué un peu. Mais le staff a bien joué son rôle. Il y a eu une très bonne communication à la mi-temps. Ce qui est sûr, c’est qu’on ne peut pas se cacher derrière cette excuse.

Pour conclure, Maxime Lafage a évoqué la grosse intensité du match. Extrait:

Quand on a vu la composition de Toulouse, on savait que ce serait difficile dès le début de la rencontre et encore plus en fin de match. Quand on a vu la qualité du banc aligné, c’était évident à nos yeux. Ce qui est dur, c’est que nous avons fait beaucoup d’erreurs pour revenir dans le match et à chaque fois, à la moindre erreur, les Toulousains nous ont enterrés. C’est ce qui, pour moi, mentalement a été le plus difficile.

Mais, je trouve que dans l’intensité et le contact, on a été performant. Ce qui nous manque aujourd’hui, c’est vraiment savoir construire nos matchs et scorer dans les moments clés. On est encore une petite équipe. On doit progresser pour devenir plus grand.