Auteur d’une première saison intéressante avec le Rugby Club Toulonnais, le All-Black Leicester Fainga’anuku a bien l’intention de monter en puissance au cours de cette saison 2024 / 2025.

Interrogé via Var-matin à l’approche du match contre La Rochelle, programmé ce dimanche après-midi au Stade Marcel-Deflandre, le Néo-Zélandais a fait le point sur son aventure avec le RCT.

Il indique être très excité de débuter cette nouvelle saison avec Toulon. Extrait:

Ma première saison m’a permis de prendre le pouls, de mieux cerner la façon dont le rugby est joué en Top 14. Et ça m’a surtout donné envie de remporter ce championnat de dingue. Donc forcément, la reprise m’excite beaucoup. Et quand je vois les regards à l’entraînement, je peux affirmer que je ne suis pas le seul impatient. L’état d’esprit et la culture de cette équipe sont en train d’évoluer. L’an passé, on a grandi et validé notre retour en phase finale, ce que le club attendait de longue date, mais ça ne nous suffit pas. Le processus se poursuit!

Il affirme avoir vécu la présaison la plus difficile de sa carrière. Extrait:

Mec, c’était la présaison la plus difficile de toute ma carrière (rires). C’était tellement dur… Je découvre la culture du travail en France, et c’est du sérieux! Il me tarde de voir les premiers effets sur le terrain.

Il se projette ensuite sur ce match à venir face aux Rochelais. Extrait:

Franchement, que ce soit La Rochelle ou un autre adversaire… Ça n’a pas d’importance. La seule chose qui compte, c’est de lancer notre saison. On veut savoir où on en est, trouver des repères, mettre en place notre système et voir comment on réagit sous pression. Outre la revanche qui n’en est pas une, profitons de croiser l’un des plus gros adversaires du Top 14 pour se jauger.

Il exprime la détermination du RCT à se qualifier pour les demi-finales désormais. Extrait:

L’an passé nous a permis de mesurer que nous n’étions pas loin du top niveau du championnat. Maintenant, je peux vous assurer qu’un quart de finale, ça ne nous suffit pas. Et pour faire mieux, la clé sera la régularité. On ne peut pas faire un match parfait le lundi, et un match catastrophique le mardi. Tout comme on ne peut pas avoir un trou d’air de trois mois au cœur de l’hiver. L’an passé, on a tellement bataillé pour revenir, et donc laissé énormément d’énergie… On sait ce qu’il ne faut plus faire. Ou en tout cas mieux faire.

Il souhaite participer à l’histoire du RCT à son tour. Extrait:

Quand on parle de Toulon à travers le monde, beaucoup de mecs pensent aux années 2010. Les stars, les titres… Et c’est vrai que ça a été une époque extraordinaire. Plus aucun club ne pourra réunir autant de légendes, autant de mecs qui ont révolutionné leur discipline… Mais je ne veux plus que ce soit la seule chose évoquée quand on parle du RCT. J’aimerais qu’on se rappelle de ces années glorieuses, mais aussi que le RCT est redevenu l’une des meilleures équipes du monde. Je sais qu’on peut le faire.

Il parle ensuite de sa polyvalence, lui qui est capable de jouer à l’aile et au centre. Extrait:

J’adore jouer à l’aile, car tu peux être décisif sur chaque ballon. Mais en réalité, depuis tout gamin, je suis convaincu que je suis un centre. Je me sens plus à l’aise, j’aime toucher davantage de ballons. Au centre, tu contrôles plus le jeu. Tu as de l’influence sur chaque ruck, chaque maul et, de fait, sur le résultat final. Et comme ce qui m’importe est d’être décisif…