Les terribles témoignages dans l’affaire Narjissi : « Il prend la décision d’emmener un groupe avec lui sans m’en référer ! »
Les terribles témoignages dans l’affaire Narjissi : « Il prend la décision d’emmener un groupe avec lui sans m’en référer ! »
Le vendredi 6 septembre 2024 à 16:44 par David Demri
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Cette semaine, le journal La Dépêche a eu accès aux déclarations de l’encadrement de l’équipe de France des moins de 18 ans aux autorités sud-africaines, dans l’affaire de la disparition de Medhi Narjissi, emporté par une vague le 7 août dernier.
Le média régional confirme que les premiers témoignages recueillis par les autorités sud-africaines, quelques heures après le drame, mettent en lumière d’importantes omissions dans les récits.
Premièrement, il est acté que la descente à la plage dangereuse de Dias beach, au Cap, où Medhi Narjissi a disparu, n’était pas prévue sur le planning.
Par ailleurs, il n’était pas prévu que le groupe France U17 soit séparé en deux groupes pour la journée.
Trois membres du staff ont été entendus, à savoir Robin Ladauge, préparateur physique, Pascal Pradier, médecin et Stéphane Cambos, le manager.
Le médecin de l’équipe, Pascal Pradier a expliqué que le groupe a quitté l’hôtel des joueurs à 8h30 pour se rendre sur le port et observer des otaries et pingouins. Un pique-nique était également au programme.
En début d’après-midi, le groupe se dirige vers le phare, non loin du Cap, un imposant monument par lequel on accède en gravissant de nombreuses marches.
De son côté, le médecin décide de faire une balade. C’est ensuite qu’il rejoint le bus de l’équipe.
C’est à ce moment-là qu’il s’aperçoit que le manager de l’équipe, Stéphane Cambos est en panique après la disparition de Medhi Narjissi.
Le préparateur physique Robin Ladauge a confirmé que le groupe s’était séparé en deux vers 15h00 avant qu’un des deux groupes prenne la direction de la plage. Extrait:
« Nous sommes descendus à la plage. Vers 15h30, j’ai dit à l’équipe de sortir de l’eau puisque la récupération était terminée. Un des garçons avait des difficultés. L’autre garçon (Oscar Boutez) est allé dans l’eau pour se porter à son secours et essayer de l’attraper. Mais il est emporté par une vague et Oscar réussit à revenir vers la plage. On a commencé à voir Medhi, puis il a disparu de notre vue. »
Le manager de l’équipe, Stéphane Cambos indique que Robin Ladauge ne l’a jamais averti de cette baignade. Extrait:
« Une fois le pique-nique terminé, et la marche vers le phare entamée, Robin va évaluer les conditions de la mer pour une séance de récupération musculaire. Il prend la décision d’emmener un groupe avec lui sans m’en référer.
Selon Robin, les conditions étaient remplies pour faire cette séance. Quand je suis arrivé avec mon groupe de joueurs, il y avait des joueurs dans l’eau, d’autres sur le sable et au bord de l’eau. Robin était dans l’eau avec une bouée et en combinaison. Il était face à la plage. Les autres membres du staff formaient un cordon autour de la plage.
J’ai entendu Robin dire, il est temps de sortir de l’eau. Les enfants sont sortis. Puis, j’ai réalisé qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. J’ai vu deux têtes dans l’écume qui dérivaient vers les rochers. J’ai couru pour avoir de la connexion sur mon téléphone et j’ai alerté les secours. »
Aujourd’hui, des recherches en bateau sont toujours en cours, trois fois par semaine, (lundi, mercredi et vendredi) pour tenter de retrouver le corps de Medhi. Des algues, nombreuses et denses sur cette zone dangereuse, obscurcissent les fonds marins.
L’enquête s’annonce longue et le corps de Medhi n’a toujours pas été retrouvé.
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ces fils de putes meurtriers , vont chercher a se dedouaner , a n assumer aucune responsabilite , bande de pourritures , ca serait mon fils , vous seriez deja morts !!
Il y a de sacrés questions à se poser dans cet encadrement laxiste. Le père narjissi a quel moment il va péter un câble
Homicide involontaire avec peine de prison
et sanction financière : licenciement pour faute lourde
faudra revoir tes cours de droit pour la qualification de l’infraction …
Vous me faites tous rire avec vos commentaires moralisateur pour les uns, haineux et vulgaires pour les autres . Cette affaire est une tragédie , mais c’est un accident qui peut arriver à nous tous ; un enfant qui se noye dans la piscine familliale , doit on condamner et mettre » à la potence les parents » qui forcement ont eu un moment de distraction ? Restons mesurer car la vie un jour peut nous mettre à l’épreuve et on peut vite se retrouver au centre d’une tragédie . Pour le reste la justice tranchera .
Tout est dit, bien dit !
Oui certains devraient rester mesurés face à cette tragedie. Les responsables sont déjà sanctionnés par leur culpabulite et la justice viendra les sanctionner une fois l’enquête terminé. Inutile de rajouter des commentaires de haine qui ne soulagerons pas la peine des parents et des proches.
Oui….. un peu de dignité.