Les vérités de Rabah Slimani : « Il y a eu un quiproquo avec Christophe Urios, on s’est mal compris… »

Les vérités de Rabah Slimani : « Il y a eu un quiproquo avec Christophe Urios, on s’est mal compris… »

Le mardi 3 septembre 2024 à 17:37 par David Demri

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Le pilier droit international Français Rabah Slimani a quitté Clermont cet été afin de rejoindre le Leinster.

Cet-dernier a disputé son premier match avec les Irlandais, vendredi contre l’Union Bordeaux-Bègles à Chaban-Delmas.

Interrogé via Midi Olympique, ce-dernier est revenu sur ses premières sensations avec le Leinster. Extrait:

« C’était notre premier match, ça m’a fait bizarre de vivre ça en France. Mais je suis content, ce départ à l’étranger, si je ne l’avais pas fait maintenant, je ne l’aurais jamais fait… »

Rabah Slimani indique savoir exactement ce qu’il doit apporter au Leinster cette saison. Extrait:

« Ils ont été clairs et honnêtes. Ils ont vu ma saison passée, ils connaissent mes aptitudes en mêlée, mais avec Leo Cullen, nous avons aussi parlé de la transmission auprès des jeunes… Si je peux amener quelque chose, je le ferai avec plaisir.

Si j’ai des problèmes avec la langue ? Disons que je me débrouille, même si c’est de l’anglais avec accent irlandais et que parfois, ça va un peu vite. Je connaissais la plupart des termes techniques, appris avec les entraîneurs et les coéquipiers étrangers… »

Il explique ensuite sa décision de quitter Clermont pour rejoindre le Leinster.

Il s’agit d’un imbroglio avec le manager de l’ASM : Christophe Urios. Extrait:

« Christophe Urios m’avait demandé si j’étais sûr de vouloir arrêter, il me trouvait encore en forme. Mais il y a eu un quiproquo, on s’est mal compris. Et le Leinster a fait savoir qu’il était intéressé… Ma femme et ma fille ont dit oui, c’était l’expérience d’une vie. »

En Irlande, il découvre de nouvelles méthodes d’entrainement. Extrait:

« Tout va vite, tout le monde est prêt tout le temps. Les séances ne durent pas très longtemps, mais c’est très intense. La préparation mêle le physique et le rugby alors qu’en France, une saison commence par du physique pur. Et puis, j’ai découvert un truc fabuleux : après 32 ans, en Irlande, on est dispensé du Bronco test ! J’ai encouragé les autres.

Les entraîneurs délèguent beaucoup, en touche et en mêlée, ce sont les joueurs qui décident de ce qu’ils veulent faire ou pas. Avant de partir pour ce match de Bordeaux, les joueurs se sont réunis sans entraîneur, pour une sorte de captain run pour décider de ce qu’on allait faire ou ne pas faire. Cela m’a surpris.

La vie est très cool. Au parc, les gens sont moins derrière leurs enfants que nous, ils les laissent se débrouiller seuls et du coup, ils grandissent plus vite. »

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