Mathieu Acebes raconte les coulisses de son départ pour Biarritz !
Mathieu Acebes raconte les coulisses de son départ pour Biarritz !
Le jeudi 29 août 2024 à 19:01 par David Demri
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En fin de contrat avec Perpignan au mois de juin dernier, l’ailier Mathieu Acebes a longtemps réfléchi avant de donner son accord au Biarritz Olympique.
15 ans après son départ du BO, Mathieu Acebes a donc décidé de boucler la boucle avec Biarritz.
Interrogé via Midi Olympique, il a expliqué sa décision de signer à Biarritz. Extrait:
Dans ma tête, c’était clair, la décision a été facile à prendre. J’ai commencé, chez les professionnels, au BO et c’était une façon de mettre un terme à ma carrière de joueur en bouclant la boucle. Je trouve que c’est très beau de faire toute sa carrière dans un même club. Ça n’est pas mon cas, car j’ai bougé, mais le fait de pouvoir terminer là où tu as commencé et, boucler la boucle devant ta famille et tes amis, ça a du sens.
Je ne me voyais pas aller autre part. Soit je retournais à la maison, soit je terminais à Perpignan. J’ai encore de l’énergie pour jouer et je me suis dit que j’allais venir à Biarritz avec beaucoup de plaisir pour terminer ma carrière avant de me poser d’autres questions.
Il explique comment les premiers contacts ont été noués. Extrait:
C’est arrivé sur la fin de la saison, quand Shaun Hegarty a pris la présidence du Biarritz olympique. Il y a eu quelques petites touches et, après, ça s’est fait naturellement. C’était plus une question de confiance que de contrat. Dans ma tête, c’est une belle histoire. Est-ce que ça le sera dans la réalité ? On ne le sait pas, mais le fait de boucler la boucle a du sens et j’aime bien donner du sens à ce que je fais. Pour moi, la décision a été facile à prendre, même si Perpignan, dans mon cœur et ma carrière, reste l’endroit le plus important où j’ai joué.
Il indique que tout s’est très vite concrétisé. Extrait:
Honnêtement, ça a été assez facile. J’ai l’opportunité de jouer encore, à un niveau plus qu’honorable. J’ai eu d’autres propositions ailleurs, je les ai déclinées. Là, je rentre à la maison et je termine ce que j’avais entrepris.
Il connait très bien la région et s’est donc rapidement acclimaté. Extrait:
Ça fait vraiment bizarre, d’autant que j’ai un côté catalan, maintenant. Le soleil et la chaleur me manquent un peu, mais le Pays basque, comme la Catalogne, sont deux des plus belles régions de France. L’acclimatation est assez simple, j’ai ma famille, mes amis. Pendant toute ma carrière, je rentrais en permanence au Pays basque.
Je trouve que c’est un club qui a subi beaucoup de traumatismes. Il est en reconstruction avec une nouvelle présidence, un nouveau staff, beaucoup de nouveaux joueurs. Sur la structure, il n’y a pas grand-chose qui a changé, le stade reste le même, mais des choses ont changé au niveau des hommes.
Il apprécie déjà beaucoup le groupe du Biarritz Olympique. Extrait:
Je suis vraiment surpris de la qualité rugbystique et humaine des mecs. J’aime beaucoup cette approche du rugby que le sport peut nous amener avec beaucoup de cadres, de joueurs qui s’y retrouvent bien. En début de saison, on a pris pas mal de plaisir à faire des choses ludiques à Bidarray. Ça, c’est le lot de toutes les équipes professionnelles et il n’y a pas que ça qui fait la différence. Néanmoins, c’est bien, pour l’esprit de groupe.
Faasalele ? Je ne vais pas vous cacher qu’on s’est appelé avant de venir à Biarritz. J’ai partagé pas mal de choses avec lui. Je le connais très bien et je suis très heureux qu’il soit à Biarritz.
Il espère pouvoir s’imposer à Biarritz. Extrait:
On verra. Tout ça se fait par les performances sportives, la capacité à enchaîner les entraînements, les matchs. C’est quelque chose de difficile. Il faut être, tout le temps, hyper concentré, à 200 % et ça demande beaucoup d’énergie physique et mentale.
Il rappelle pouvoir jouer aussi bien à l’aile qu’au centre. Extrait:
Centre ou ailier, je suis polyvalent. Les coachs m’utiliseront où ils veulent. Je suis au service de l’équipe.
Questionné sur sa forme, il répond. Extrait:
J’ai eu quelques soucis, en début de saison, avec une petite infection sur une plaie au genou. Là, ça va mieux. Je retrouve mes repères physiques. Ça demande du travail. C’est mon dernier challenge, je n’ai pas de questions à me poser. Je dois me jeter dans la bataille sans réfléchir, car c’est la fin.
Concernant son avenir, il souhaite toujours devenir entraineur. Extrait:
Bien sûr. Je suis en train de passer mes diplômes. C’est une chose qui me plaît beaucoup et on en apprend tous les jours. Je suis ouvert à toutes les méthodes d’entraînement. Le rugby est une chose qui me passionne, j’ai toujours été comme ça. D’abord, je prends mon temps en tant que joueur et je pense que j’aurai le temps de penser à entraîner, ensuite.
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