L’avocat de Jegou et Auradou brise le silence après la publication des photos de la plaignante !

L’avocat de Jegou et Auradou brise le silence après la publication des photos de la plaignante !

Le jeudi 29 août 2024 à 10:58 par David Demri

12 Commentaires

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Cette semaine, la plaignante a décidé de rendre public des photos de ses blessures datant de la nuit passée avec Oscar Jegou et Hugo Auradou.

On y voit un cocard, des hématomes sur les bras, les épaules, les seins ou encore le menton.

Interrogé via L’équipe, l’avocat Français des deux joueurs, Maître Vey s’est confié. Extrait:

Ce sont des éléments qui ont été commandés par l’autorité judiciaire dès le premier jour et qui ont été soumis à des expertises réalisées quelques jours plus tard. Ce sont des éléments que l’on a depuis le début et dont l’interprétation, d’abord celle des experts puis des magistrats du parquet, est claire. Dans ces photos, il n’y a pas de marques dont on pourrait dire qu’elles découlent forcément de violences volontaires.

Il affirme que le médecin n’a jamais conclu l’existence de violences volontaires suite à ces blessures. Extrait:

Le médecin ne peut pas conclure au regard de ces photos l’existence de violences volontaires. Elle exclut des gifles et des coups, et expliquant que s’il y avait eu des violences elles auraient entraîné des marques plus importantes. Par ailleurs, les marques qui sont relevées ne sont pas compatibles avec la version qui a été donnée par la plaignante le jour où elle a déposé plainte.

Elle se plaint de strangulations, d’avoir été tirée par les cheveux, de violences extrêmement graves. D’une certaine façon, ces photos contredisent catégoriquement sa version. Et ça l’expert et le parquet le relèvent. Les marques qui sont sur ces photos ne sont pas compatibles avec sa version des faits. Enfin, il est impossible de connaître la cause de ces marques. Est-ce qu’elles ont été faites à la suite de la soirée en boîte de nuit ou ultérieurement ? Etant précisé que la plaignante a omis de déclarer qu’elle était atteinte d’une maladie (la maladie de Von Willebrand) qui peut conduire à ce que des chocs, non graves et violents, puissent causer des marques.

Ce qui fait d’ailleurs dire à l’expert que sa marque sur la paupière peut être le résultat d’un traitement esthétique et en aucun cas de coups comparables à ce qu’elle décrit. On ne peut pas tirer de ces photos un argument si ce n’est chercher à faire de l’agitation médiatique, comme tout ce qu’il y a eu dans ce dossier depuis le début, et faire dérailler le cours de la justice. Heureusement, jusqu’à présent, le parquet n’y a vu aucun élément contradictoire avec la version des joueurs.

Il assure que les déclarations de la plaignante ne sont pas compatibles avec les marques et coups qui ont été relevés sur son corps. Extrait:

Ce sont les marques qu’elle avait sur le corps en se présentant à l’hôpital quelques heures après les faits allégués. C’est un relevé. Il a ensuite été donné à un expert médical et on lui demande ce qu’il en tire comme conclusions. L’expert dit clairement qu’on ne peut pas affirmer que ces marques proviennent nécessairement de violences. Et sur certaines marques, on peut même totalement exclure des violences.

Je comprends bien qu’on veuille montrer à la presse des marques sur le corps pour faire croire que l’on a été violée mais ce n’est pas du tout compatible avec ce qu’elle a décrit. C’est celle-là qu’il faut retenir, au-delà des images précisément diffusées pour faire parler et essayer de faire dérailler le cours de la justice qui a déjà analysé ces marques il y a un mois.

Il affirme ne pas être surpris par la publication de ces photos. Extrait:

Je ne suis pas surpris parce que depuis le début il y a une déconnexion entre ce qui se passe dans le dossier judiciaire, le vrai dossier, et ce qui est dit dans la presse par une instrumentalisation de l’avocate de la plaignante. Je pense qu’elle le fait au détriment de sa propre cliente. Mais pour moi, l’important est les juges aient les éléments. C’est devant eux qu’il faut aller discuter de ces éléments.

Ce sont des éléments que l’on connaît depuis un mois. Il n’y a pas difficulté. On interprète le rapport médical comme un élément positif, le parquet aussi. Ce n’est pas parce que l’on donne à commenter aux réseaux sociaux des ecchymoses que ça établit le récit de la plaignante. Pas du tout. Ça ne remet rien en cause par rapport aux décisions qui ont été rendues ni à l’innocence des joueurs.

Il réagit ensuite aux tentatives de suicide effectuées par la plaignante. Extrait:

Ce n’est pas à l’avocat de la défense de se prononcer sur l’état psychologique et psychiatrique de la plaignante, qu’elle soit victime ou non. C’est précisément pourquoi il y a des experts et des juges. Le fait qu’elle ne souhaite pas se soumettre aux expertises ne permet pas de savoir s’il y a une causalité entre les faits qu’elle décrit et son état. On regrette finalement que cette affaire ne puisse pas se clôturer en raison de certains éléments dont celui-là.

Dans la foulée, il explique pourquoi les deux joueurs Français ont quitté Mendoza pour Buenos Aires. Extrait:

Pour eux, c’était très pénible de rester à Mendoza où la pression médiatique est forte. Par ailleurs, ils espèrent rentrer chez eux et ce sera plus facile de le faire depuis Buenos Aires. Ils sont toujours ensemble malheureusement dans cette galère. Ils ont toujours raconté les mêmes faits et n’ont pas dévié d’une ligne.

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12 Commentaires

  1. A/R 29 août 2024 at 12h- Répondre

    Dans cette affaire là plaignante à tout intérêt de brouillés les pistes , si un non lieux est prononcé en faveur des deux accusés il fort a parier qu’une plainte pour diffamation avec demande de dédommagement sera déposée par les avocats de la défense plus la FFR qui également se portera partie civile pour dégradation de l’image du rugby Français.
    L’avocate la plaignante à bien compris la situation qui est aujourd’hui défavorable à sa cliente .
    Cette histoire de cul est tout simplement une tentative d’escroquerie qui risque fort de coûter très cher à la plaignante et l’entourage qui la conseiller

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    • Toulouse 29 août 2024 at 14h- Répondre

      Ca ne va pas coûter à ceux qui l’ont conseiller d’aller porter plainte malheureusement. Les conseilleurs ne sont pas les payeurs… Par contre son fils qui n’ rien demandé…

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    • Ernest Wallon 29 août 2024 at 14h- Répondre

      Je ne vois pas la FFR demander réparation pour image dégradée car de toute façon elle est dégradée par le comportement de ces joueurs qui s’arsouillent à des heures impossibles pendant une tournée. Le mieux pour le rugby français c’est de ne plus rien dire et de vite oublier cette histoire, surtout qu’il y en a une autre beaucoup plus dramatique dont la plaie n’est pas prête de se refermer

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      • bébert 29 août 2024 at 15h- Répondre

        Dans les 2 cas encadrement ô combien défaillant !
        Donc le principe est de balayer devant sa porte et de se séparer des incompétents !
        Cqfd

      • Don Juan 29 août 2024 at 16h- Répondre

        Des lors que tu n’as pas interdit la fiesta en tournee, et que tu as les moyens de faire respecter l’interdiction, c’est autorisé. Donc, si la fédération n’a donne aucune directive de moderation en tournée, c elle qui est indirectement responsable du fiasco. Pour le reste il n »y a que des puritains sur ce site qui n’ont jamais pris une cuite memorable, ni ba iser des cu.ls en zone grise.

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        • bébert 29 août 2024 at 18h- Répondre

          Tout à fait d’accord avec toi !!

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      • A/R 29 août 2024 at 21h- Répondre

        @ Ernest wallon

        L’image du rugby Français est écorné par cette affaire de viol qui on verra la suite si elle debouche sur un non lieux qui doit rétablir la vérité.
        Quand aux joueurs qui prennent une cuite après une victoire il ne faut pas avoir joué a ce jeux pour savoir que cela a toujours exister et existera encore n’en déplaise à certains les histoires de cul également et dans un temps pas très loin .
        L’affaire du petit Narjissi est de loin beaucoup plus dramatique et grave pour la FFR car là il semblerai qu’il y a eu négligence de l’encadrent et surtout un manque de soutien de la part du président de la FFR envers Djalil Narjissi et sa famille

        • Ernest Wallon 30 août 2024 at 14h- Répondre

          Faut pas mélanger le rugby amateur et le pro. Des pros qui prennent une cuite de ce niveau en tournée il ne doit pas y en avoir beaucoup.

      • bébert 30 août 2024 at 09h- Répondre

        Non évidemment la demande de la FFR pour réparation d’image dégradée n’a as beaucoup de sens …

        Les joueurs à titre personnel c’est une toute autre histoire …
        Le préjudice psy, et physique (!):est conséquent
        A eux d’en décider .

      • guinou 30 août 2024 at 19h- Répondre

        Euh peut être juste un manque d’information de la FFR aux jeunes joueurs sur les possibles pratique d’extorsion ???
        Mais les gars qui s’arsouillent comme vous dites ont fini leur journée de travail … Vous, quand vous finissez votre journée de travail, votre patron vient vous fliquer chez vous pour vérifier que vous ne buvez pas ou prenez pas de plaisir autre???
        Les gens intelligents et réalistes ne penseront pas comme ça … il y a à ce jour une affaire bien plus grave qui pourrait entacher notre encadrement, c’est celle de parents qui pleurent leur enfant.

    • bébert 29 août 2024 at 17h- Répondre

      Complètement en phase avec ton commentaire . Depuis plusieurs jours je soutiens cette thèse au vu des pièces revelées du dossier
      Quant à la conseillère ….comme chacun le sait …elle ne paiera rien !

      Je sens depuis le début que c’est elle qui a fomenté tout ce stratagème …

      Échec cuisant !!

  2. LLOYD 29 août 2024 at 15h- Répondre

    à priori non ! ces joueurs sont des jeunes gens qui sont sorti faire la fête après leur victoire , même « beurrés » ils ne semblent avoir fait aucun mal mais ils ont seulement rencontré une personne qui parait être très très perturbée et c’est là que les problème sont arrivés..mais à priori et sauf retournement de situation ils n’ont pas commis de crime …fêter sa victoire en picolant si on ne casse rien ni se bagarre ni même insulte personne , n’a jamais été un crime , et ça fait parti du rituel , mais si on ne sait pas se tenir sous « influence » , on assume les conséquences.

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