Le pilier droit Michael Alaalatoa a débarqué à Clermont cet été en provenance du Leinster.

Ce-dernier va notamment remplacer Rabah Slimani, lequel a pris la direction inverse.

Interrogé via Midi Olympique, Michael Alaalatoa a évoqué la préparation avec l’ASM.

Il indique adorer s’entraîner sous de fortes chaleurs. Extrait:

C’est un peu plus court que ce que j’avais l’habitude de faire aux Crusaders ou au Leinster, mais c’est bien. J’ai notamment adoré m’entraîner en pleine chaleur. Dans l’organisation, il n’y a rien de bien surprenant, seulement la langue, mais quand on est sur le terrain tout redevient facile.

Il avoue avoir été surpris par les Vulcains, une méthode d’entrainement concoctée par Christophe Urios. Extrait:

Un petit peu oui mais c’était une belle surprise ! C’est très bien pour la cohésion, je n’ai jamais fait ça et c’était important de le faire pour construire des relations avec les autres joueurs. Les activités étaient très surprenantes avec des combats d’épées ou de la lutte avant un beau spectacle (rires). Ça vous pousse à être performant dans d’autres domaines, c’est intéressant.

Il ne cache pas que la barrière de la langue pose parfois problème. Extrait:

Beaucoup de joueurs parlent Anglais et en cas d’urgence je peux leur demander mais dans les réunions d’équipe je suis toujours à côté de Fritz Lee et il me traduit presque en simultané (rires). Mais je dois évidemment apprendre le Français et j’adore cela d’ailleurs.

Il explique dans la foulée pourquoi il a décidé de signer en faveur de Clermont. Extrait:

L’histoire du club en grande partie. J’ai parlé avec Fritz pendant plusieurs mois et il m’a beaucoup parlé de l’ASM et de l’atmosphère autour du club, notamment dans la ville. Dans d’autres grandes villes il n’y a pas cette ambiance donc cela a joué. J’ai ensuite discuté avec Christophe (Urios) et j’ai été séduit par son projet de vouloir remettre Clermont à sa place, de retourner en finale et de jouer pour des titres. Je voulais participer à cette page de l’histoire de l’ASM.

Il a également été séduit par les propos de Christophe Urios. Extrait:

Déjà, j’ai regardé beaucoup de leurs matchs et j’ai appris beaucoup du club par moi-même. Christophe et le staff veulent que j’amène mon expérience pour aider l’équipe à grandir et utiliser mon leadership pour élever les standards. C’est encore trop tôt pour dire que je suis un leader, bien sûr, mais j’apprends jour après jour. Je ne suis pas encore assez bon pour parler aux joueurs mais je veux être un leader par l’exemple que ce soit en match et à l’entraînement. Je veux atteindre mon meilleur niveau à Clermont.

Il indique avoir hésité entre prolonger son contrat avec le Leinster ou bien rejoindre Clermont. Extrait:

En début de saison dernière, j’avais discuté avec le Leinster pour évoquer une potentielle prolongation mais cela n’a pas abouti. Dans le même temps j’avais déjà reçu des appels de l’ASM et j’étais vraiment séduit. Je voulais expérimenter ce fameux Top 14. Ma famille était un peu partagée entre l’idée de venir à Clermont mais aussi inquiète au fait de partir du Leinster, là où j’ai passé trois ans. Mes enfants ont grandi là-bas, ma femme avait sa vie à Dublin, mais la bonne nouvelle est qu’à Clermont, les étrangers s’entraident et le club est vraiment bon pour organiser des activités et des moments entre les familles. Cela facilite grandement la transition.

Il décrit ensuite l’image qu’il a du club Clermontois. Extrait:

Un pack très solide, dominant en conquête. Et ensuite, beaucoup de facteurs X comme Alivereti Raka, Bautista Delguy ou George Moala. C’est un système très différent de celui du Leinster et j’ai vraiment hâte de participer aux rencontres.

J’arrive dans un pack solide donc je dois amener ma force et ma puissance en mêlée, dans un premier temps. Ensuite, j’adore porter le ballon et faire des courses donc si je réussis à faire les deux, ce sera un bon départ.

Il n’a qu’une seule hâte : jouer au Michelin. Extrait:

Évidemment ! J’ai déjà fait un tour du stade en janvier, quand j’ai visité les installations, et plusieurs joueurs du Leinster m’ont dit que c’était l’une des meilleures ambiances qu’ils avaient vues, avec la fameuse Yellow Army. L’un d’eux a d’ailleurs dit que le bruit faisait presque trembler le sol donc cela promet (rires).