Les vérités de Yoan Tanga sur son départ prématuré : « Ce qui est arrivé à La Rochelle, c’était quand même très dur »
Les vérités de Yoan Tanga sur son départ prématuré : « Ce qui est arrivé à La Rochelle, c’était quand même très dur »
Le mardi 27 août 2024 à 10:16 par David Demri
0 Commentaire
Publicité
Cet été, le troisième ligne Yoan Tanga a décidé de quitter le Stade Rochelais afin de rejoindre le Stade-Français Paris, un an avant le terme de son contrat.
Interrogé via Midi Olympique, le nouveau joueur Parisien a exprimé sa joie de pouvoir rejoindre Paris. Extrait:
Le premier jour, il y avait de l’excitation comme pour une rentrée des classes. Le fait de découvrir le centre d’entraînement au Camp des Loges, de me faire connaître auprès des joueurs, de découvrir un nouveau système de travail : tout est nouveau pour moi.
Comme à chaque fois, la préparation est dure. Mais on doit passer par là pour tenir toute la saison. Je bosse fort physiquement, je prends mes marques tranquillement. Mais je sais où j’ai mis les pieds, dans un club qui a de grandes ambitions avec un projet très solide.
Il explique ensuite sa décision de quitter La Rochelle avant le terme de son contrat. Extrait:
C’était un souhait de revenir dans la région parisienne. Toute ma famille habite ici et à La Rochelle j’étais assez loin de tout le monde. Ma vie est à Paris. Et puis Karim (Ghezal) et Laurent (Labit) étaient à la recherche d’un numéro 8 aux caractéristiques proches des miennes. Je connais et j’aime leur façon de travailler. Ils n’ont pas eu besoin de beaucoup me convaincre. Mais je sais que je vais devoir prouver car le Stade français a terminé à la deuxième place et a fait une demi-finale pour la première saison du nouveau staff.
Il gardera un excellent souvenir de son passage à La Rochelle. Extrait:
Des rencontres incroyables, déjà ! Je me suis fait de très bons amis avec qui je vais garder contact pendant longtemps. Ensuite, on connaît tous la ferveur à La Rochelle mais c’est quelque chose de spécial à vivre. Je ne l’avais jamais connu auparavant. Tous les clubs de Top 14 n’ont pas la chance d’avoir un tel soutien. Et puis j’ai eu l’opportunité de jouer de très grands matchs, de décrocher un titre de champion d’Europe…
Il concède cependant avoir été frustré de ne pas avoir été un titulaire à La Rochelle. Extrait:
Nous sommes tous des compétiteurs. Bien sûr que c’était frustrant. Que c’était dur de ne pas jouer. Mais je n’ai pas envie de ressasser ce qu’il s’est passé à La Rochelle. C’est comme ça. Aujourd’hui, je suis à fond dans ce nouveau projet au Stade français et prêt à montrer ce que je suis capable de faire.
J’arrive à faire la part des choses. Ce qui est arrivé à La Rochelle, c’était quand même très dur. J’ai beaucoup pris sur moi. Même chose quand je me suis blessé avec l’équipe de France pendant la préparation à la Coupe du monde. Dès qu’il m’arrive un mauvais truc, j’essaie de basculer tout de suite sur du positif. Si tu t’apitoies sur ton sort, tu ne sors jamais la tête de l’eau.
Questionné sur sa signature au Stade-Français alors qu’il a longtemps évolué au Racing 92, Yoan Tanga évite la polémique. Extrait:
Honnêtement, petit, je ne supportais personne parce que je ne regardais pas le rugby. C’est vrai que j’ai passé trois belles saisons au Racing. Je me suis fait beaucoup d’amis avec qui je m’entends très bien. Mais c’est le sport de haut niveau.
Dans la foulée, il évoque son tempérament de calme. Extrait:
Dans la vie de tous les jours, avec mes proches, je ne suis pas autant discret. Quand je ne connais pas, ce n’est pas que je suis timide ou quoi que ce soit, c’est juste que je préfère prendre le temps d’observer, de jauger, avant d’être tout à fait moi-même. Ce que les gens pensent de moi de l’extérieur, franchement je n’en ai aucune idée. J’espère qu’ils me voient comme un bon joueur de rugby et surtout un bon mec.
Pour conclure, Yoan Tanga indique s’entendre avec de nombreux joueurs Parisiens déjà. Extrait:
Je m’entends bien avec tout le monde. Je connaissais déjà quelques mecs comme Sekou (Macalou) ou Romain (Briatte). Avec Sekou c’est toujours impressionnant, il monte à 36 km/h ! On a deux profils très différents – lui est beaucoup plus coureur et aérien que moi – mais qui sont complémentaires je trouve.
Publicité
0 Commentaire