Serge Blanco tacle les projets de jeu tournés autour de la « dépossession »
Serge Blanco tacle les projets de jeu tournés autour de la « dépossession »
Le mardi 20 août 2024 à 10:22 par David Demri
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L’ancien international Français Serge Blanco s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique.
Ce-dernier a dans un premier temps évoqué sa notoriété. Extrait:
Ma notoriété, je la devais à ce que relatait la presse à mon sujet et sincèrement, elle ne m’a jamais trop pesé. […] Je crois avoir été le premier rugbyman à avoir un agent d’image (Anne Cassel, l’épouse de l’acteur Jean-Pierre Cassel, N.D.L.R.), qui faisait l’interface avec la presse, les évènements hors rugby, les possibles partenaires…
J’avais un petit réseau et tous les ans, à Biarritz, j’organisais aussi les « Olympiades » avec des vedettes de la chanson, des grands sportifs : on leur faisait faire du rugby, du hockey… Le jour de mon jubilé en 1995, à Aguilera, beaucoup de ces gens étaient d’ailleurs là : Michel Creton, Patrick Bruel, Pascal Legitimus, Nagui, Claude Brasseur, Alain Giresse, Yannick Noah, Michel Platini…
Il indique avoir une forte amitié avec Michel Platini. Extrait:
Oui. J’adore Michel. Il aime les gens. Il aime le rugby. Il a d’ailleurs découvert ce sport en 1977, lors d’une soirée partagée avec le XV de France : il avait été impressionné par les Imbernon, Palmié, Cholley… Michel, il ne rate pas un match de Top 14.
Il a précisé adorer deux arrières Français. Extrait:
Le poste est différent mais Melvyn Jaminet et Thomas Ramos me plaisent beaucoup, oui. Ils ont des cannes, aiment le jeu, butent bien…
En revanche, il peste totalement contre le jeu de dépossession. Extrait:
(il soupire) Ça ne m’inspire rien… La « dépossession », ça veut dire qu’on n’aime pas le ballon… Je constate pourtant avec plaisir que les Springboks, de ce que j’ai pu voir dans le Rugby Championship, en sont revenus. Là, ça joue ! Et leur nouveau petit ouvreur (Sacha Feinberg-Mngomezulu, N.D.L.R.), il envoie du jeu, lui !
De nos jours, quand un arrière crie « marque ! », le jeu s’arrête. À mon époque, il fallait non seulement crier « marque ! », mais aussi avoir le talon en contact avec la pelouse ! Je ne te raconte pas ce que tu prenais alors sur la gueule, à la retombée des up and under… L’arbitre, il te disait : « Oui, monsieur… Mais je n’ai pas vu votre talon toucher le sol… » Ou alors : « Je n’ai pas entendu le « marque ! » ». Toi, tu venais de prendre la foudre.
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5 Commentaires
Comment marquer des essais si l’on se dépossède du ballon ?
D’accord avec lui…..la dépossession…pfff….ça ne veut rien dire….!!
Si. Ça veut dire qu’on va se faire ch..Ier.
Oui surtout quand tu fais jouer des joueurs kontre nature en EDF…..
Déposséssion et Jaminet c’est un pléonasme ………….Toujours renvoyer le ballon……….