Les confidences de l’une des rares recrues du Stade-Toulousain !

Les confidences de l’une des rares recrues du Stade-Toulousain !

Le vendredi 16 août 2024 à 17:24 par David Demri

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Le jeune troisième ligne Léo Banos s’est engagé en faveur du Stade-Toulousain.

Ce-dernier arrive à Toulouse cet été en provenance du Stade Montois.

S’il était déjà Toulousain la saison dernière, Léo Banos avait été prêté à Mont-de-Marsan lors de l’exercice 2023 / 2024 et avait fait simplement quelques matches avec Toulouse lors de la période des doublons.

Cet été, il a définitivement rejoint Toulouse.

Il s’est confié via Midi Olympique. Extrait:

Tous les joueurs sont là et être définitivement présent au Stade toulousain me fait évidemment plaisir. C’est un gros défi qui m’attend.

Il explique sa décision de quitter le Stade Montois pour Toulouse. Extrait:

Je sors de ma zone de confort à Mont-de-Marsan. Cela fait huit ans que j’y étais, donc venir dans une grosse équipe de Top 14, qui plus est à Toulouse… On appréhende toujours un peu au début. Mais il y a de quoi être vite rassuré quand on connaît le groupe et les bons mecs qui sont là. De mon côté, l’approche est encore très bonne.

Il évoque désormais sa préparation aux côtés de joueurs très expérimentés comme Ntamack, Ramos ou encore Marchand et Mauvaka. Extrait:

Effectivement, ils étaient absents quand j’étais là l’an dernier, donc c’était sûrement un peu plus simple de jouer (sourire). Mais, franchement, c’est bien sûr enrichissant de s’entraîner et de jouer avec des joueurs pareils. Je les regarde et je me dis quand j’ai envie d’atteindre leur niveau. Quelque part, il pousse les autres à tout donner lors de chaque séance pour se faire une petite place à côté d’eux.

Pour l’heure, Antoine Dupont n’est pas là, mais il a déjà eu la chance de pouvoir jouer à ses côtés. Extrait:

C’est vrai, j’ai eu cette chance (rire). Mais il se fondait dans le collectif, il était un joueur comme un autre dans la préparation. Même s’il est tellement fort que les matchs sont un peu plus faciles à gagner avec lui.

Selon lui, les titres remportés par le Stade-Toulousain ont bien été digérés. Extrait:

Oui, je pense qu’ils ont été bien digérés. Mais, en parlant avec certains mecs du groupe, j’ai été vite marqué par leur envie de reprendre cette saison et avec toujours cette culture de la gagne bien présente. On le voit quand on fait des « fitness game » (jeux à dominance énergétique, N.D.L.R.), à la fin des entraînements. En général, l’équipe qui perd râle un peu… Même après un doublé, on sent que cet esprit de la gagne est toujours là.

Disons qu’on fait du sport pour vivre ces moments-là, quand on remporte un titre. Ces instants de partage, les joueurs y font souvent référence dans le groupe. L’idée, c’est de continuer à faire vivre le club au plus niveau, donc à gagner d’autres trophées. Sachant cela, je ne pouvais pas refuser le Stade toulousain…

Quand on voit une équipe gagner tout le temps ou presque, ça fait toujours rêver. Après, se dire qu’on y est… Il faut que ça continue mais en faisant partie de l’aventure désormais.

Il indique que la saison 2023 / 2024 a été une saison de transition pour lui. Extrait:

J’ai eu le temps de m’acclimater à Toulouse, tout en revenant jouer à Mont-de-Marsan, là où j’ai débuté. Les allers-retours ne m’ont pas dérangé, sachant que j’avais du temps de jeu dans les deux clubs. J’étais très content. Cela a facilité mon intégration, surtout que je n’étais jamais trop parti de Parentis et de Mont-de-Marsan.

Venir petit à petit à Toulouse fut une bonne chose, faite en accord avec Didier Lacroix et le staff. Maintenant, il y a aura plus de joueurs à disposition, donc il faudra m’adapter. Toulouse est une équipe qui joue beaucoup. Moi, j’aime jouer… Mais il ne faut pas oublier les étapes indispensables pour pratiquer un beau rugby, à savoir les rucks par exemple.

Pour conclure, il indique avoir hâte de côtoyer des joueurs comme François Cros et Jack Willis. Extrait:

Le but, en les côtoyant au quotidien, c’est de m’entraîner suffisamment bien pour qu’il n’y ait pas d’écart de niveau, ou le moins possible, le jour où j’entre sur le terrain avec eux. Un mec comme François, je le regarde évidemment depuis longtemps. On dit souvent qu’il est partout sur le terrain. C’est un exemple à suivre pour moi. Et il n’y a pas que lui. Toute cette troisième ligne toulousaine m’a fait rêver ces dernières années.

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