Ce jeudi, les deux joueurs internationaux Français Oscar Jegou et Hugo Auradou ont été entendus par les enquêteurs, au pôle judiciaire de Mendoza.

Accusés de viol aggravé sur une femme de 39 ans, les deux Français risquent jusqu’à 18 ans de prison.

Pour l’heure, aucun retour n’a été effectué concernant cette audience.

La seule chose qui a fuité : les deux joueurs ont été interrogés séparément sur les faits. Ils étaient accompagnés d’un traducteur.

Aussi, les deux joueurs avaient le choix de répondre ou non aux questions des enquêteurs.

Selon la défense, les deux joueurs souhaitait garder le silence, chose qu’a formellement démenti l’avocat des deux Français, Rafael Cuneo Libarona.

Dans les jours à venir, le procureur devra déterminer s’il sollicite la prison préventive pour Auradou et Jegou.

Lors d’une audience qui devra se tenir au plus tard lundi, le juge devra décider si les joueurs restent assignés à résidence, retournent en prison ou sont libérés, éventuellement sous conditions.

Une perspective redoutée par l’accusation et par la plaignante, dont la santé psychologique reste fragile.

Les deux Français seront-ils autorisés à quitter le pays et revenir en France ?

S’il semble faire peu de doutes que les avocats des joueurs devraient demander une libération, encore faut-il qu’elle soit acceptée et, si c’était le cas, d’en connaître les conditions. Plus particulièrement, s’ils pourront rentrer en France dans l’attente de leur procès, ou s’ils devront attendre cette échéance en Argentine, sans toutefois être contraints à résidence.

Concernant le maintien en résidence surveillée, s’il devait être prononcé, deux cas de figure existent également : le statu quo, avec les deux joueurs installés dans la même maison, à 2 km du pôle judiciaire où est instruite leur affaire ; une séparation des deux joueurs, dans deux résidences différentes, afin de limiter leurs communications.

Affaire à suivre…