C’est ce jeudi que les deux internationaux Français Oscar Jegou et Hugo Auradou seront entendus par les enquêteurs de Mendoza.

Pour la première fois depuis le début de l’affaire, les deux joueurs du XV de France vont pouvoir expliquer leur version des faits.

A noter que les deux jeunes hommes seront entendus séparément par les enquêteurs.

A noter que plusieurs militantes féministes se sont présentées devant le pôle judiciaire de Mendoza pour manifester et apporter leur soutien à la plaignante.

Ces dernières ont scandé à plusieurs reprises « non c’est non », faisant référence au consentement non données par la plaignante.

Aussi, elles pestent contre la rapidité de la justice dans cette affaire pour notamment accorder aux deux prévenus une détention en résidence surveillée, qui plus est une détention commune.

L’une d’elles explique également que « le rugby est lié à une position socio-économique beaucoup plus élevée » et que « cela exerce des pressions, notamment d’un pays comme la France qui a de bonnes relations récentes avec l’Argentine ».

Voici les propos d’une d’entre elles : 

« Nous sommes ici parce que nous soutenons la plaignante même si le ministère public ne nous a pas laissé entrer. Nous sommes ici pour apporter notre soutien à la plaignante. Nous croyons la femme. Nous pensons que cette affaire est une affaire où, au lieu de juger ceux qui sont accusés pour abus, la victime est à nouveau victimisée. Son âge est mis en cause, était-elle consentante ou non ? Et nous sommes claires : non c’est non !

Cette affaire concerne les enfants du pouvoir. Cela a à voir avec le rugby, des Français célèbres, avec des l’argent qui ont abusé d’une femme et nous voulons que la justice soit impartiale. »