L’ancien ouvreur du Castres Olympique, Xavier Sadourny a intégré le staff technique du CO cet été.

Ce-dernier a été désigné entraineur des arrières et de l’attaque du club Tarnais.

Interrogé via Midi Olympique, Xavier Sadourny indique que son aventure a très bien commencé avec Castres. Extrait:

J’ai été accueilli de manière très chaleureuse par toutes les personnes que j’ai croisées depuis mon arrivée. Près de vingt ans après mon départ, je reviens ici et je reconnais certains visages. C’est très agréable.

Le club s’est bien évidemment beaucoup plus professionnalisé et structuré. Malgré tout, tu ressens encore cette envie de rester humble et cette volonté de réussir en travaillant dur. De ce côté-là, rien n’a changé. Je dirais même que ça s’est exacerbé. Cette philosophie est un des points forts du Castres olympique, alors, il faut la garder.

Il explique ensuite comment il a débuté son travail avec le CO. Extrait:

J’ai d’abord analysé de nombreuses rencontres jouées la saison dernière. Cela m’a permis d’être conscient du contexte dans lequel j’arrive. Et ensuite, je vais tenter d’imposer ma patte tout en gardant ce qui a fonctionné l’an passé. Chaque entraîneur a reçu une éducation rugbystique différente. Personnellement, j’aime le jeu structuré, tout comme Jérémy Davidson. Néanmoins, il faut garder cette envie de jouer debout puisque le CO était l’équipe qui le faisait le plus lors du précédent exercice avec Toulouse. C’est quelque chose que l’on doit conserver sans aucun doute.

Il fait ensuite une rapide analyse du CO. Extrait:

En trois ans, le Castres olympique a énormément changé. Auparavant, l’équipe misait énormément sur la dépossession et une grosse défense. Elle le faisait très bien. Désormais, c’est un rugby différent qui est pratiqué avec de gros porteurs de balle qui créent des différences comme Leone Nakarawa. Le CO a changé de visage.

Il savoure la stabilité de son effectif dans les lignes arrières. Extrait:

C’est une force, oui. D’autant plus que je trouve que le club a passé un cap au niveau de l’animation offensive depuis une ou deux saisons. J’ai l’impression que les joueurs se retrouvent dans le plan de jeu. C’est-à-dire un ballon qui voyage pas mal. C’est toujours difficile de garder la même ligne de conduite quand de nombreuses recrues débarquent. De notre côté, les demis de mêlée et les ouvreurs n’ont pas changé par rapport à l’an dernier et c’est du temps gagné par la suite.

Pour conclure, il dévoiles ses ambitions avec le CO. Extrait:

Quand on est le Castres olympique, on doit avoir l’ambition de se qualifier. De par son histoire, récente ou lointaine, c’est légitime de vouloir terminer dans les six premiers. Néanmoins, il faut avoir en tête que le chemin est long, très long. Le défi est extrêmement dur. Quand on voit le recrutement de Vannes, on se dit que ce Top 14 va encore une fois être très relevé. Mais encore une fois, il est normal que les dirigeants visent le top 6. Nous avons l’effectif pour jouer la phase finale. À nous de bien bosser pour atteindre nos objectifs.