Le deuxième ligne Thomas Ceyte a quitté l’Aviron Bayonnais cet été afin de rejoindre Clermont.

Interrogé via La Montagne, ce-dernier a expliqué sa décision de signer à Clermont. Extrait:

« C’était un objectif de venir dans un gros club de Top 14 pour potentiellement jouer le top 6. Quand je vois les joueurs avec qui je joue à l’ASM, je préfère qu’ils soient avec moi que contre moi. Il y a moyen de faire une belle saison.

Avant de partir de Bayonne, Arthur Iturria m’avait dit : “tu vas voir, tu vas te régaler”. Pour l’instant, je ne suis pas déçu. C’est très structuré, très pro. C’est vraiment le haut niveau du Top 14. »

Il l’affirme : l’ASM, ça ne se refuse pas. Extrait:

« L’ASM, ça ne se refuse pas. Je suis originaire d’Aubenas, à trois heures de Clermont. Chez nous, trois personnes sur quatre sont pour l’ASM. Je regardais beaucoup de matchs de Clermont quand j’étais plus jeune, notamment dans les années 2010. J’aime les clubs avec une histoire. »

Dans la foulée, il dézingue certains clubs du Top 14 sans ferveur. Extrait:

« Moi, je ne serais jamais allé jouer à Montpellier ou au Racing. Pour moi, il n’y a pas une atmosphère autour du rugby comme ici quand on voit tous ces supporters. Lorsque je suis venu jouer avec Bayonne, le Michelin était toujours plein. J’aime les ambiances chaudes. Ça a pesé aussi dans la balance pour venir dans un club comme Clermont. »

Aussi, Thomas Ceyte s’en est pris ouvertement à ses anciens dirigeants de Bayonne. Il vise notamment son ancien manager Grégory Patat qui n’a jamais su défendre ses joueurs selon lui. Extrait:

« Pas mal de choses se sont dites en interne et m’ont déplu. Il n’y a eu aucun respect de l’équipe dirigeante. Une partie du staff n’a pas assumé ses choix. C’était pénible à vivre au quotidien. Franchement, à la fin, je n’en pouvais plus. Les trois, quatre derniers mois, je n’attendais qu’une chose : que ça se termine.

Je sais que Grégory Patat me faisait confiance, mais quand il a fallu défendre ses joueurs, moi ou d’autres, il ne l’a jamais fait. Au bout d’un moment, ça use les joueurs. Maintenant, je suis content d’être là (à Clermont), la page bayonnaise est tournée. C’était une super expérience. J’espère qu’elle sera aussi belle ici, voire mieux. »

Pour conclure, il explique comment Christophe Urios l’a convaincu de signer à Clermont. Extrait:

« Il m’avait dit : “J’aime les joueurs cons, tu es un joueur con. Ce n’est pas négatif, j’aime bien”. Ça m’avait fait rire. »