Comme le révèle L’équipe cette semaine, l’ancien directeur général du comité d’organisation de la Coupe du monde, Claude Atcher réclame un véritable pactole à son ancien employeur.

Ce-dernier souhaite obtenir réparation d’une rupture de contrat de travail qu’il juge abusive.

Au total, Claude Atcher réclame 1,8 million d’euros au GIP.

Cela représente 8 ans de salaire pour Claude Atcher, un salaire mensuel estimé à 19 430 euros.

Il estime n’avoir effectué aucune faute grave et donc réfute les faits de harcèlement managérial.

Concernant la faute grave, Atcher et ses avocats récusent les rapports du Comité d’éthique du GIP, de l’inspection du travail et enfin du cabinet Addeo, au nom de leur absence patente d’impartialité. Ces rapports convergent tous trois vers une même description : un management brutal, un climat de peur, des burn-out, des arrêts maladie…

Claude Atcher revendique enfin le paiement de congés payés non pris à hauteur de 19 000 euros. Ce à quoi le GIP répond que son solde de congés payés était au contraire négatif de quinze jours, et lui demande donc un remboursement du trop-perçu, soit environ 9 000 €.

L’ancien directeur général de la Coupe du monde 2023 Claude Atcher a été entendu mardi après-midi devant le conseil des prud’hommes de Paris.

Le jugement sera prononcé le 2 octobre.

Affaire à suivre…