Lors d’un entretien accordé au journal régional Var-matin, le président du Rugby Club Toulonnais, Bernard Lemaitre s’est confié sur la saison effectuée par le XV de la Rade.

Ce-dernier revient sur sa déception suite à la défaite concédée contre le Stade Rochelais en match de barrage, au Stade Mayol. Extrait:

« L’objectif fixé, en accord avec Pierre Mignoni, était de terminer dans les quatre. Nous avons même terminé avec le même nombre de points que le troisième, Bordeaux. À partir du moment où démarre la phase finale, il y a une part d’imprévisible, d’imprédictible. C’est ce qu’il s’est passé.

Je suis globalement satisfait, même s’il y a tout de même, au fond, beaucoup de regrets. Mais à quoi tient une saison? À un résultat, à rien du tout… on cogite forcément un peu. »

Il évoque une bonne saison sur le plan des résultats, même s’il estime que ce n’est pas la meilleure depuis son arrivée au RCT en 2018. Extrait:

« Sur le plan du résultat, oui. Car on a été au bout de la saison. Mais la meilleure en termes de rugby, je pense que c’est celle où nous étions quatrièmes avant que le confinement n’arrête le championnat [2019-2020]. C’est de l’histoire ancienne, mais je crois que nous avions été plus réguliers. »

Il l’affirme : cette saison est plus réussie que celle de l’année dernière, malgré le titre de Challenge Cup. Extrait:

« Pour moi, oui. Le championnat est irremplaçable. On est très heureux d’avoir remporté la Challenge Cup pour la première fois de l’histoire du club, mais oui. »

Selon lui, le classement en championnat ne tient à rien du tout étant donné que toutes les équipes se tiennent dans un mouchoir de poche. Extrait:

« Ça laisse une part de regrets. À quoi ça tient? L’essai encaissé à deux minutes de la fin contre Bordeaux, alors que nous avions une possession dans leur moitié de terrain, par exemple. Ou à certains très mauvais matchs à l’extérieur, durant lesquels nous ne méritions pas de gagner. Et d’autres où on a très bien joué, y compris avec parfois des équipes « légères ». Comme à La Rochelle. Si on transforme cette pénalité qui nous est offerte à deux reprises en fin de match… L’issue est tout autre. Mais c’est comme ça. »