Les touchantes confidences de Joris Segonds : « Je crois que c’est du jamais-vu »
Les touchantes confidences de Joris Segonds : « Je crois que c’est du jamais-vu »
Le mardi 25 juin 2024 à 11:42 par David Demri
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L’ouvreur du Stade-Français Paris, Joris Segonds s’est confié dans les colonnes du journal Le Parisien suite à sa tentative de transformation manquée contre Bordeaux-Bègles, en toute fin de match.
Ce-dernier explique s’être mis dans sa bulle pour taper cette transformation.
Il précise ne pas avoir été dérangé par les sifflets, le bruit ou encore la montée en pointe des joueurs Bordelais. Extrait:
« Même avant qu’on marque l’essai, je commence à me dire que j’aurais la transformation après. Ça arrive, j’en ai déjà tapé à la dernière seconde. Même si là c’est un peu différent, c’est quand même une demi-finale. Les Bordelais sont montés, mais je n’y ai pas fait attention du tout. Le bruit et les sifflets non plus. Je me suis mis dans ma bulle, j’ai évité de penser à l’après. Je n’ai pensé qu’à ma frappe, mon coup de pied. Bon, ça passe à côté, ça touche le poteau. Et là on entend le stade se lever, il y avait beaucoup de Bordelais… »
Au cours de cette rencontre, il touche deux fois le poteau. Il évoque beaucoup de malchance. Extrait:
« Je crois que c’est du jamais-vu. C’est sûr que ce n’est pas de chance. C’est dur à expliquer. Que ça passe à côté, ou que ça fasse poteau, dans tous les cas, c’est loupé. C’est rageant. »
Quelques jours après, il a réussi à évacuer la frustration. Mais il continue d’y penser. Extrait:
« Avec du recul, c’est un peu moins dur. Mais j’y pense encore. On était à une transformation d’aller en prolongation, d’être proche d’une finale. Il y a encore des regrets, il y en aura toujours. C’est triste de finir comme ça. Mais il faut passer à autre chose, c’est la loi du sport. Il n’y a personne qui m’en veut, tout le monde a été proche de moi depuis deux jours, donc tout va bien. »
Pour conclure, Joris Segonds affirme avoir été soutenu par tous ses coéquipiers et ses dirigeants suite à cet échec. Extrait:
« Ça fait toujours plaisir de ne pas se sentir seul. Parce qu’on est d’abord vraiment seul sur le coup. Il y a un peu toutes les émotions qui passent dans notre tête. Dès que je l’ai loupée, j’ai vu après les images, tous les mecs sont venus en courant vers moi.
Franchement, je n’avais aucun doute sur ça. L’équipe a toujours été derrière moi. Une pénalité réussie ou loupée, c’est la loi du buteur. Sur ça, ils sont top. Cette image est forte, parce que c’est aussi à l’image de l’équipe, c’est ce qui nous résume le mieux. On était un groupe cette saison, ça s’est vu avec les résultats et les matchs que l’on a faits. »
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C’est pas un manque de chance mais un manque de confiance en soi, quand on a confiance en soi, on rentre dans le ballon, quand ce n’est pas le cas, on obtient une trajectoire moins maîtrisée.