Santiago Chocobares : « C’est dingue ce que je vis ! »

Santiago Chocobares : « C’est dingue ce que je vis ! »

Le jeudi 20 juin 2024 à 15:08 par David Demri

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Le trois-quarts Toulousain Santiago Chocobares s’est confié via Midi Olympique à l’approche de la demi-finale du Top 14 contre le Stade Rochelais.

Ce-dernier explique pourquoi tous les joueurs du groupe Toulousain sont frais. Extrait:

Après cette finale, nous sommes plusieurs à ne pas avoir joué. Mais nous avons continué à nous entraîner normalement toutes les semaines, avec la même intensité. Ce rythme nous a fait du bien et je pense que nous sommes prêts pour cette demi-finale. J’espère que cela se vérifiera sur le terrain.

Il confirme que le stage au Portugal a piqué. Extrait:

Oui, ça a piqué fort (rires). Mais c’était bien pour se préparer à l’intensité d’un tel match, à la chaleur et à tout ce qui nous attend à Bordeaux.

Il se rappelle d’une finale Européenne incroyable contre le Leinster. Extrait:

Franchement, si ce n’est pas le match le plus intense physiquement que j’ai connu dans ma vie, il est à coup sûr dans le top 3. Aussi, mentalement et stratégiquement, la semaine avant la finale a été très bien remplie. Voilà également pourquoi nous n’avons pas trop joué après cette rencontre.

Suspendu après la demi-finale, il a finalement pu jouer la finale après avoir passé le protocole mis en place par World Rugby. Il concède avoir connu une semaine très délicate. Extrait:

Oui, parce que les semaines précédentes n’ont pas pas été faciles à vivre pour moi. La préparation est difficile quand tu ne sais pas si tu vas pouvoir jouer ou pas. Il fallait rester calme et fort dans la tête. Après, j’ai eu la chance de connaître cette victoire. J’étais déjà très heureux de pouvoir participer à cette finale.

Questionné sur la forte concurrence qui règne à Toulouse, il explique vouloir relever un énorme défi. Extrait:

C’est un magnifique défi pour moi. En fait, cela aide à mieux te préparer avant les matchs. Si tu arrives à l’entraînement et que tu sais que tu vas jouer, ce n’est pas pareil. Là, il faut travailler fort tous les jours, à la musculation, sur le terrain, à la vidéo, etc. À Toulouse, tu dois gagner le droit de jouer. Au centre, il y a une concurrence exceptionnelle avec Pita Ahki, Paul Costes, Sofiane Guitoune, Pierre-Louis Barassi ou Dimitri Delibes. On est des copains, mais je suis fier de bosser et de partager les choses avec eux. Si l’un de nous joue parce qu’il a gagné sa place, il se doit de bien le faire par respect pour les autres. Cela nous donne une responsabilité.

Il a hâte de pouvoir jouer ce match contre La Rochelle et éventuellement une finale. Extrait:

Je suis content de vivre de telles fins de saison jusque-là mais c’est du passé maintenant. Je suis désormais concentré sur ce qui se présente, dès ce week-end contre La Rochelle. C’est une équipe que nous avons souvent affrontée ces dernières saisons. C’est un collectif très costaud, qui aime le défi physique. On verra si on gagne le droit de faire une semaine de plus…

Il évoque dans la foulée le futur adversaire des Toulousains. Extrait:

Depuis un mois ou un mois et demi, on a retrouvé la vraie équipe de La Rochelle, avec des gros mauls portés, des duels gagnés partout, un excellent jeu au pied, une superbe défense. Pour moi, il est évident qu’elle est de retour à son niveau. Les finales 2021 et 2023 contre cette équipe, ce sont des souvenirs exceptionnels pour moi mais je suis focalisé sur cette demi-finale. J’espère qu’elle sera aussi un bon souvenir.

Pour conclure, Santiago Chocobares explique vivre une incroyable aventure. Extrait:

C’est dingue ce que je vis. Mais, vous savez, c’est justement un sujet que j’évoque avec les psychologues. Si je commence à trop réfléchir là-dessus, je ne vais pas comprendre ce qui m’arrive… Je crois qu’il ne faut pas trop y penser. Il faut le vivre et aller jusqu’au bout de l’histoire. J’aurai le temps d’y réfléchir à la fin de ma carrière. Moi, je sais que notre équipe a les moyens d’aller encore plus loin. Je veux regarder devant et ne pas retourner pour l’instant.

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