C’est acté : Mathieu Acebes va poursuivre sa carrière de rugbyman.

Non conservé par Perpignan cet été, le joueur de 36 ans s’est engagé en faveur du Biarritz Olympique pour la saison 2024 / 2025.

Interrogé via France Bleu, il a officialisé l’information. Extrait:

« J’ai officiellement décidé de donner mon accord au Biarritz Olympique pour aller jouer une saison là-bas. Je trouve que mon histoire à Perpignan se finit parfaitement et je trouve que le nouveau projet de Biarritz me correspond. Je pense que j’ai encore de quoi donner et des services à rendre. J’ai eu l’opportunité de partir à l’étranger. J’ai eu pas mal d’offres d’équipes de Pro D2, que j’ai refusées. »

Il s’attend à être critiqué après avoir pris cette décision.

Mais il compte bien faire taire ses détracteurs. Extrait:

« Ils savent très bien que je peux rendre encore des services. Maintenant, j’y vais sur la pointe des pieds et c’est toujours pareil, ça va faire parler, je ne peux pas empêcher ça. Les gens parleront, mais j’ai les épaules, ça fait 17-18 ans qu’on parle de moi donc tu ne pourras pas empêcher les gens de parler. Mais j’arrive et il faudra faire. Et il n’y a que les actes qui font taire. » 

Lors de sa dernière venue à Biarritz, Mathieu Acebes avait été insulté par les supporters Biarrots.

Il réagit. Extrait:

« C’est une petite partie de supporters qui ne connaissaient pas l’histoire du club, ou bien l’histoire que j’avais avec ce club. Peut-être que même la plupart de ceux-là ne savaient même pas que j’avais joué à Biarritz. L’histoire est simple : j’ai été insulté. Et alors ?

Ça n’empêche que j’ai toujours aimé le BO. Même si j’ai toujours joué contre le BO chez les pros, et j’ai toujours eu de bons résultats contre le BO, mais je n’ai jamais réellement évolué sous ce maillot dans la durée. Je ne peux pas empêcher les gens de penser, de parler, ils font ce qu’ils veulent. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que je serai au BO l’année prochaine, en Pro D2, et que je porterai fièrement ce maillot. Comme j’ai porté tous les maillots que j’ai pu mettre sur les épaules. »