Le Racing 92 est en vacances depuis ce lundi.

Les Franciliens se sont inclinés en barrage du Top 14 contre l’Union Bordeaux-Bègles, ce dimanche soir au Stade Chaban-Delmas.

Les Racingmen n’ont pas vraiment inquiété les Bordelais lors de ce match de barrage et se sont inclinés sur le score de 31 à 17.

Interrogé via Midi Olympique, le patron du Racing 92, Jacky Lorenzetti s’est confié.

Il a notamment analysé la défaite de son équipe. Extrait:

C’est un match qui est l’image de notre saison : très décevant. On a un potentiel qu’on n’arrive pas à exprimer. On n’a aucune excuse à faire valoir : le Racing a été largement dominé ce dimanche soir et je dis bravo à Bordeaux.

Il estime que son équipe est capable de faire bien mieux. Extrait:

Oui. C’est mou… On doit pouvoir mieux faire, non ? (il soupire) Il ne faut pas invoquer le malheur, le temps ou les esprits. On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes. Cette équipe, malgré quelques spasmes, s’est totalement effondrée au fil de la saison. C’est une année que certains pourraient qualifier de « transition »…

Il évoque un véritable gâchis. Extrait:

Parfois, l’étincelle se produit. Quand je vois l’équipe alignée contre Bayonne à Auxerre, c’étaient les galactiques, comme on dit. Et puis non… On se fait battre lamentablement… On peut clairement parler de gâchis, cette saison. […] Mais si je veux voir la bouteille à moitié pleine, alors je dirais qu’on a limité les dégâts : malgré le départ de Vakatawa, les blessures de Lauret ou Le Roux, le club s’est qualifié.

Il l’annonce : le manager Stuart Lancaster n’est pas du tout menacé. Extrait:

Pour répondre, il suffit de regarder le nombre d’entraîneurs que le Racing a utilisé depuis seize ans. Il y a eu Berbize (Pierre Berbizier) et les deux Lolo (Labit et Travers), avec un court passage de Gonzalo Quesada entre les deux. C’est tout. C’est une question qui ne se pose même pas.

Il explique également que certains joueurs ont eu du mal à retrouver leur niveau à l’issue du Tournoi des Six-Nations. Il pense notamment à l’ouvreur Antoine Gibert. Extrait:

Il n’est pas le seul à avoir subi un effet « post Tournoi ». Thomas Laclayat, un type formidable doté d’un super état d’esprit, était dans le même cas de figure. Après avoir côtoyé la « cocotte », le retour au quotidien est difficile.

Concernant Owen Farrell, il était présent au Racing vendredi pour passer sa visite médicale. Extrait:

Il était là vendredi, pour une visite médicale. Il a faim.

Il se veut optimiste pour l’avenir. Extrait:

Je suis néanmoins serein. De grands joueurs nous rejoignent (Owen Farrell, Demba Bamba, Romain Taofifenua, N.D.L.R.), Laurent Travers et Stuart Lancaster font un boulot remarquable au quotidien. Ça va sourire, tôt ou tard.