Ce dimanche après-midi à 18h00, Montpellier défie le FC Grenoble au Stade des Alpes à l’occasion de l’access match.

Interrogé via L’équipe, le jeune capitaine du MHR, Lenni Nouchi a évoqué cette saison très difficile.

Il ne s’attendait vraiment pas à vivre une telle saison. Extrait:

Je ne m’y attendais pas. Le début est très compliqué, même émotionnellement, j’ai lâché quelques larmes après la défaite à Perpignan (23-16, 18 novembre). J’ai eu des moments compliqués mais je me suis appuyé sur les joueurs plus expérimentés pour me remobiliser. J’espère vivre de plus belles saisons à l’avenir, celle-là m’aura appris beaucoup de choses.

Tout est exacerbé, la victoire, la défaite, les émotions… Je me suis rendu compte des responsabilités. On n’est pas des joueurs du dimanche. Quand on gagne, on est beaucoup plus heureux et quand on perd, forcément, ça pèse. J’ai vécu un bon baptême du rugby professionnel (rires). En termes de rugby, c’est difficile de faire pire. C’est une année à oublier sur le plan collectif, il faut sauver le club et vite basculer sur l’avenir.

Aussi, il indique qu’il ne s’attendait pas à être désigné capitaine de l’équipe Montpelliéraine. Extrait:

Je ne m’y attendais pas. Bernard Laporte et Patrice Collazo m’ont pris dans leur bureau pour m’annoncer ça. Ça m’a mis beaucoup de pression, vu mon âge, mais j’ai été bien accompagné par les anciens, qui m’ont aussi poussé à m’imposer un peu plus. Les responsabilités ne me font pas peur, ça me met une mission supplémentaire que j’aime bien pour être encore plus impliqué quand j’entre sur le terrain.

Pour conclure, il avoue avoir un peu de stress avant ce match très important contre Grenoble.

Mais il affirme que le groupe est déterminé et sûr de ses forces. Extrait:

Il y a une forme de stress, mais il ne faut se laisser envahir par ça. On est conscients du niveau qu’on a eu cette saison. Mais depuis plus de trois semaines, les 40 joueurs se sont mobilisés pour sauver le club. On en a pris plein notre gueule toute la saison, donc on a tous envie de prouver qu’on n’est pas des pompes. Surtout garder la tête froide, et avoir toute l’énergie pour dimanche, 18h00. Pas avant.