Jérémie Maurouard se retrouve sans club : Il dément les rumeurs qui circulent à son sujet !

Jérémie Maurouard se retrouve sans club : Il dément les rumeurs qui circulent à son sujet !

Le jeudi 6 juin 2024 à 12:53 par David Demri

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Le talonneur Jérémie Maurouard se retrouve dans une situation délicate.

En effet, ce-dernier se retrouve sans contrat suite à la relégation de Rouen en Nationale.

Le joueur de 31 ans s’est confié via L’équipe.

Il avoue être très frustré de ne pas avoir réussi à maintenir Rouen en Pro D2.

Il précise souffrir d’une fausse image, lui qui souhaite évoluer en Top 14 ou en Pro D2. Extrait:

Je suis frustré, notamment parce que Rouen est mon club formateur et que j’ai apprécié travailler avec Sébastien Tillous-Borde. Mais j’aspire à jouer en Top 14 ou en Pro D2. Le souci, c’est que j’ai la sensation de souffrir d’une fausse image. J’en ai souffert lors de la dernière intersaison, à la suite de mon départ de Montpellier.

Heureusement, Franck Azéma m’a pris comme « joker Coupe du monde » à Perpignan pendant trois mois. Il m’a fait confiance et redonné l’envie de jouer au rugby. Mais l’USAP ne pouvait pas me garder. Se retrouver sans club n’est pas évident. Mais l’aventure à Perpignan m’a reboosté et permis de trouver ensuite un nouveau défi à Rouen. Sans ça, j’aurais été à deux doigts d’arrêter le rugby.

Il explique la fausse étiquette qui lui a été collée. Extrait:

Il se dit que je n’aime pas la concurrence, que lorsque je ne joue pas, je fous le bordel dans le groupe, que je suis négatif. Ça me suit depuis mon départ du Stade Rochelais (en 2018). C’est faux. Cette image m’a pénalisé durant ma carrière. J’ai du caractère, je ne le nie pas. Je suis entier. Quand ça ne va pas, j’ai besoin d’avoir des explications. On me mettait sur le côté et je ne savais pas pourquoi. C’était frustrant. Je répondais trop vite, sans prendre de recul. Ce qui a engendré des clashes. C’est mon erreur.

Mais je n’ai jamais manqué de respect à mes entraîneurs et je me suis toujours bien entendu avec mes partenaires, même si dans un groupe de 40 personnes, tu ne peux pas non plus être pote avec tout le monde. Mais ce qu’on ne peut pas me retirer, c’est mon côté bosseur et compétiteur.

Il ne cache pas avoir effectué de nombreuses erreurs, plus jeune. Extrait:

Plus jeune, j’avais un côté explosif. Je n’acceptais pas les remarques. Il faut se mettre à la place des joueurs. Parfois, c’est blessant d’entendre certaines remarques. Ça ressemble à un coup en pleine tête. Je réagissais trop vite. Je n’ai pas su prendre un pas de recul, encaisser et laisser passer un peu de temps.

Tout est lié au contexte aussi. L’entraîneur a de nombreux joueurs à gérer, donc il ne prend pas forcément de pincettes. À l’époque, je manquais de maturité pour encaisser tout ça. C’est un travail sur soi-même qu’il faut être capable de faire. Je regrette.

C’est en 2018 qu’il a pris conscience de son mauvais comportement. Extrait:

Lors de mon passage à Lyon (2018 à 2021) avec comme manager Pierre Mignoni. Il y a eu des discussions animées, mais il m’a fait grandir en tant qu’homme. Ça m’a servi de leçon. J’ai compris que le problème venait de moi. Pierre a du caractère, mais il dit les choses, il mise sur la sincérité. Humainement, il est top. Mon passage à Lyon m’a aidé pour la suite de ma carrière. À Montpellier (2021 à 2023), j’avais toujours cette rage en moi, mais je ne disais rien, je continuais à bosser.

J’ai un très bon ami, Alexandre Castola, qui entraîne à Colomiers (Pro D2), qui m’a beaucoup aidé. Il me connaît depuis que je suis gamin, nous avons toujours beaucoup échangé sur la manière d’être, les attitudes à adopter.

Alors que le LOU Rugby lui faisait confiance, Jérémie Maurouard a fait le choix de rejoindre Montpellier pour un meilleur contrat.

Il prend désormais le retour de bâton. Extrait:

Montpellier m’a proposé un meilleur contrat. J’ai fait ce choix. Ce que les gens ne mesurent pas, c’est qu’il n’y a pas que le rugby dans la vie. La vie privée a également un impact. J’avais aussi besoin de quitter Lyon pour des raisons familiales et privées. À ce moment-là, mon cerveau était au bord de l’explosion. Psychologiquement, on use beaucoup d’énergie chaque semaine. Il y a toujours cette nécessité d’être au top sur le terrain.

Alors quand en plus à la maison, tu n’as pas cette sérénité qui te permet de te reposer mentalement, de souffler… Avec la fatigue, l’énervement, la frustration, tu ne fais pas la part des choses à la maison. Ça devient un cercle vicieux. Aujourd’hui, je l’ai compris et j’ai changé. Je prends plus de recul sur beaucoup choses.

Il espère pouvoir trouver un club rapidement. Extrait:

J’ai 31 ans, j’ai encore de belles années devant moi. Je suis en forme. Je sors d’une saison pleine avec Perpignan puis Rouen (22 matches, 16 titularisations). Malgré les résultats compliqués, je me suis régalé et je n’ai jamais triché sur le terrain.

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