Le maintien en poche, Grégory Patat dévoile le dernier objectif de Bayonne !
Le maintien en poche, Grégory Patat dévoile le dernier objectif de Bayonne !
Le dimanche 19 mai 2024 à 0:52 par David Demri
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C’est officiel : l’Aviron Bayonnais va poursuivre son aventure en Top 14 la saison prochaine.
En s’imposant à domicile contre l’USAP ce samedi après-midi (23-20), le club Basque a verrouillé son maintien dans l’élite.
Interrogé via Midi Olympique, le manager de Bayonne, Grégory Patat savoure ce maintien en Top 14 avant tout. Extrait:
Le maintien, c’est chose faite. L’ambition, c’était de gagner ce soir à Jean Dauger. On parlera de la manière après. Les résultats font que ça valide le travail d’une saison. Le boulot est fait aujourd’hui. Il fallait maintenir le club en Top 14. On savait que cette année allait être une année de confirmation, qu’on allait être attendu sur beaucoup de terrains. Nos contenus sont bons, mais le championnat est dingue.
On a 52 points. L’an dernier, on en avait 58 et on était très contents. On est dans les clous pour la même performance, mais ce n’est pas facile de jouer des matchs où il y a de forts enjeux sportifs. Il faut féliciter les joueurs. Nous avions quatre matchs pour valider le maintien, on le fait au bout de deux. Ça montre qu’on a du caractère, qu’on est solide dans les têtes et qu’on est capable de gérer ce genre de scénario.
Il a ensuite parlé de la prestation sportive de son équipe. Extrait:
Je n’étais pas satisfait du contenu au Racing, où, défensivement, nous avions été catastrophiques. Aujourd’hui, nous nous sommes appuyés sur une bonne défense. On voulait priver les Catalans de ballons. On l’a plutôt bien fait en première mi-temps. On a attaqué tous les rucks et ils n’ont pas eu de séquences longues. Par contre, dans notre conservation, on perd quatre ballons sur le premier temps de jeu.
J’avais dit dans la semaine qu’on voulait garder le ballon, on voulait que Perpignan défende et on n’a pas réussi à le faire. Il faut louer leur performance. L’USAP n’est pas deuxième sur les matchs retour par hasard. Par contre, on a su défendre notre ligne dans les moments importants, on n’a pas baissé la garde. Nous allons retenir le résultat.
Il refuse de dire que Bayonne est un petit club. Extrait:
Nous sommes un jeune club en Top 14, pas un petit club. Nous sommes en train de construire quelque chose, un centre d’entraînement a vu le jour. Aujourd’hui, nous ne sommes que sur notre deuxième année de Top 14. Nous ne passons pas par l’access match. Certes, il y a des choses à corriger, à améliorer, mais je trouve que c’est réducteur de dire qu’on a une petite équipe.
Il espère désormais que son équipe va se battre jusqu’au bout pour tenter d’accrocher une place dans le top 8 et disputer la prochaine Champions Cup. Extrait:
Si tu veux apprendre, il faut jouer la Champions Cup, mais il ne faut pas perdre de l’énergie. On a montré qu’on était capable de maîtriser ça, cette année, en faisant des rotations. Le Top 14 est hyper énergivore, le moindre week-end où tu n’es pas prêt, tu le prends dans la figure. La Champions Cup, c’est là où tu apprends le plus. Le Challenge, il y a pas mal de rotations, c’est plus bancal. Si on veut grandir, c’est là où il faut qu’on aille, mais ce serait présomptueux de dire qu’on veut être huitième. Par contre, comptablement, c’est jouable et nous ne fermerons aucune porte.
Il n’a pas manqué de dire le plus grand bien de son trois-quarts Australien Reece Hodge. Extrait:
Il a fait une très bonne performance, il a montré qu’il avait la capacité d’enchaîner un deuxième match de haut niveau après une longue absence. C’est souvent le second match qui est compliqué dans cette position-là. Reece peut jouer 10, 12, 13, 15. Il a, je ne sais pas combien de sélections en Australie. Ça montre la qualité d’un joueur. On a la chance de l’avoir et il amène une expertise.
La frustration, c’est qu’on ne l’ait pas eu avant, mais ça fait partie des saisons, de l’apprentissage. Ça a été formateur pour Arnaud Erbinartegaray et Guillaume Martocq. Bien sûr, on aurait aimé l’avoir tout le temps, car c’est un put*** de joueur. Il est hyper investi dans la stratégie, mais il voulait être légitime sur le terrain. Vous savez, ce n’est pas facile pour un joueur de ne pas jouer et de dire, à l’entraînement, ce qu’il a vu, ce qu’il faut faire.
On fait des réunions avec les leaders chaque lundi. Reece faisait des analyses, des montages vidéo de coach. Il cible les fragilités et opportunités chez l’adversaire et les partage. Il est très fin dans ses analyses. Il s’est payé une licence Sportscode (le logiciel d’analyse vidéo utilisé par les entraîneurs, N.D.L.R.), c’est un joueur “World class”.
Désormais, place à quelques jours de repos avant de reprendre pour les deux dernières journées. Extrait:
Quand on ne joue pas avec la pression, on en prend 50. On va laisser des jours de congés aux joueurs, on va essayer de miser sur la fraîcheur, mais je vais mettre la pression à mes joueurs sur les deux dernières journées.
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