Matthieu Lartot parle de la jalousie que suscite le Stade-Toulousain

Matthieu Lartot parle de la jalousie que suscite le Stade-Toulousain

Le samedi 11 mai 2024 à 11:57 par David Demri

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Ce dimanche soir se jouera le choc de la 23ème journée du Top 14 entre le Stade-Toulousain et le Stade-Français Paris.

A l’approche de cette rencontre, le journaliste rugby de France Télévisions, Matthieu Lartot s’est confié via La Dépêche.

Il a évoqué la rivalité qui existe entre les deux équipes.

Il n’hésite pas à le dire : être un joueur du Stade-Toulousain est totalement différent qu’être un joueur du Stade-Français. Extrait:

« Médiatiquement, on a toujours un peu voulu surjouer la rivalité, surtout à l’époque de Guazzini.

Le rugby à Paris n’a pas le même impact qu’à Toulouse. Les joueurs du Stade Français ou même du Racing peuvent se balader dans la rue ils ne vont pas être reconnus, ce qui n’est pas le cas d’un joueur toulousain.

Toulouse est un petit peu vu comme le grand club qu’il est au niveau du palmarès, des générations, de l’effectif. Il y a sans doute parfois un peu de jalousie par rapport à ce que Toulouse représente en termes de rugby et de fournisseur aussi pour le XV de France.

Il y a à la fois de la jalousie mais aussi beaucoup de respect par rapport à ce que fait Toulouse d’année en année et qui un moment aussi sert bien le XV de France. Il faut avoir conscience que quand le Stade Toulousain est performant, c’est corrélé avec le fait que le XV de France est performant. »

Lorsque le journaliste lui demande quel club de Top 14 il supporte, Matthieu Lartot préfère garder son droit de réserve. Extrait:

« J’utilise mon droit de réserve là (rires). Plus sérieusement, il y a plein d’équipes que j’apprécie mais il est vrai que le Stade Toulousain m’a toujours fait vibrer. Le jeu « à la Toulousaine », ça évoque quand même un certain nombre de choses. Ce club traverse les générations et le rugby est toujours aussi beau à voir jouer, puis incarné par des joueurs qui en imposent et qui endossent toujours autant les valeurs du club. Donc ça reste une référence absolue.

Au début des années 2000, j’avais pas mal d’affinités avec Biarritz, puis il y a eu les années Clermont qui étaient sympas, le projet de Toulon autour de Wilkinson était pas mal aussi. Moi je suis surtout un amoureux du rugby. »

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