Le capitaine du Biarritz Olympique exprime sa grande colère : « Il faut se bouger le cul ! »

Le capitaine du Biarritz Olympique exprime sa grande colère : « Il faut se bouger le cul ! »

Le samedi 11 mai 2024 à 10:58 par David Demri

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Ce vendredi soir, le Biarritz Olympique s’est incliné à domicile contre Provence Rugby sur le score de 16 à 27.

Interrogé via Midi Olympique, le capitaine du BO, Ilian Perraux a exprimé son agacement.

Il s’est confié. Extrait:

« Je suis très déçu pour tous les supporters qui sont venus en masse. On a failli. Maintenant, il faut assumer. Il ne faut pas baisser la tête. Il fallait qu’on gagne, on a perdu. Ce match, je pense qu’on le perd en première mi-temps. On ne met pas les ingrédients.

On a les occasions, mais on ne les met pas au fond, et eux marquent trop facilement. C’est une grosse déception de toute l’équipe, mais il y a un match la semaine prochaine, il faut vite réagir, ne pas se laisser abattre.

J’espère qu’on va trouver la réponse rapidement. Nous n’avons aucune excuse. Il y avait tout pour faire les choses bien et on ne les a pas faites. À nous d’assumer. On s’est mis en difficulté ce soir. Il faut faire preuve de caractère et réagir.

On se dit beaucoup de choses, mais dans le sport, parler, dire des choses, ce n’est pas ce qui compte. C’est l’acte sur le terrain, le jour du match, qui compte et on ne l’a pas fait. Là, aujourd’hui, j’ai envie de dire qu’il faut arrêter de parler. Il faut se bouger le cul, agir pour sauver le club. On parle beaucoup, on se dit beaucoup de choses, mais on ne les assume pas. Ce soir, on ne les a pas assumées.

Ça a gueulé, oui. Parler, gueuler, c’est beau, mais si tu ne fais pas le travail, si tu ne fais pas les actes, ça ne sert à rien de parler.

On s’était offert, à Agen, une possibilité de finir le championnat aujourd’hui… Par expérience, dans un coin de ma tête, je savais qu’il faudrait toujours être prêt à combattre jusqu’à la fin. Là, on est en plein dedans. Il va falloir qu’on assume et qu’on soit des combattants pour sauver le club. On l’a déjà été. Pas ce soir, mais on va l’être à Brive. Je pense qu’on va se battre comme des chiens. Peut-être que ça va nous sourire et qu’on va réussir à sauver le club dès la semaine prochaine. »

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