Paul Costes explique sa méthode pour éviter de stresser avant un match

Paul Costes explique sa méthode pour éviter de stresser avant un match

Le lundi 6 mai 2024 à 17:58 par David Demri

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Le trois-quarts centre du Stade-Toulousain, Paul Costes s’est confié via La Dépêche.

Ce-dernier avoue ne pas avoir le temps de savourer la victoire remportée contre les Harlequins.

Il indique être à un moment de sa carrière où il pense plutôt à gagner que savourer. Extrait:

Non à vrai dire je ne suis pas encore dans la phase où on savoure mais plutôt dans celle où on pense à gagner. Mais si victoire au bout il y a, oui je pense que je savourerai en prenant du recul. Je me dirai que ce sont quand même deux belles années consécutives et que ça ne se passera peut-être pas comme ça tout au long de ma carrière. Mais si on peut croiser les doigts pour que ça dure, moi je suis pour.

Questionné sur sa prestation personnelle, il reste humble. Extrait:

Il y a eu des phases un peu discutables mais je ne les ai pas revues à vrai dire. Donc dans le feu de l’action, c’est difficile de se poser la question. Mais je regarderai, j’en ferai une analyse comme une autre.

Il avoue avoir ressenti une certaine pression avant de jouer cette demi-finale de Champions Cup. Extrait:

Je ne vais pas être démago et dire que c’était un match comme les autres. En effet, il y a de la pression mais j’essaie de la transformer de manière positive. Évidemment cette pression risque de se décupler pour la finale donc ouais, il va falloir avoir une bonne approche mentale. Ce sera le plus gros du match pour nous tous je pense. En tout cas la préparation cette semaine était particulière autour de l’événement qu’est une demi-finale.

Sur le terrain j’ai essayé de me dire que ce n’était qu’un match de rugby comme les autres mais c’est clair que jouer une demie, quand on prend du recul c’est génial et encore plus dans un Stadium rempli.

Pour conclure, Paul Costes explique apprécier jouer au Stadium. Extrait:

J’ai eu la chance de jouer un peu au Matmut (à Bordeaux), bon le public était contre nous et au Vélodrome (face à Toulon) où le public était aussi contre nous… (sourire). Donc c’est sûr que d’avoir le public qui pousse derrière quand il y a des percées et des essais, c’est un engouement qu’on adore avoir, ça amène une émulation. Bon ce ne sera peut-être pas le cas à Londres mais on espère en rapatrier le maximum.

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