Les joueurs du Stade-Toulousain se sont confiés avant d’affronter les Harlequins, ce dimanche au Stadium.

Antoine Dupont explique l’importance de ce match. Extrait:

« Toutes ces demi-finales d’affilée montrent le travail effectué depuis plusieurs années et la qualité de ce groupe. Mais on ne s’entraîne pas tous les jours pour faire juste des demi-finales. On est présent dans les matches qui comptent en fin de saison, c’est très bien, mais le but est de ramener quelque chose au bout. »

Romain Ntamack explique pourquoi une demi-finale est plus difficile à préparer qu’une finale. Extrait:

« Depuis 2018 / 2019, on veut garder cette régularité. On le voit sur l’effectif, où une grosse ossature de l’équipe est restée la même. Il y a un peu de turnovers, on prend en maturité et on grandit ensemble. Cela reflète notre exigence et celle du club. Dix demi-finales d’affilée c’est beau, mais ça n’a jamais fait gagner de titres.

C’est assez compliqué. On se dit que l’on peut tout perdre sur une demi-finale, qu’on peut avoir fait tout ça pour rien ou presque. Ce n’est pas facile à appréhender. »

Le troisième ligne François Cros évoque toute l’importance de la Champions Cup pour Toulouse. Extrait:

« Comme le Top 14, la Champions Cup est une compétition très importantes à nos yeux, sur laquelle on a la chance de bien figurer ces dernières années. Les seules récompenses, ce sont les titres. Quand on a goûté à ce genre de choses, on veut le retrouver. C’est bien d’être dans le dernier carré mais si c’est pour se faire sortir en demie… A l’arrivée, la seule chose que cela t’apporte, c’est d’avoir joué un match de plus. L’histoire retient les champions, pas les demi-finalistes. »

Il confirme que la demi-finale est plus difficile à aborder qu’une finale. Extrait:

« La demi-finale est certainement le match le plus difficile à aborder dans le sens où ça peut être le dernier de la saison mais que ça ne l’est pas forcément. Il est éliminatoire, il faut répondre présent, mais ce n’est pas fini. On a tendance à dire que c’est plus dur que la finale, que c’est le match le plus particulier. Une finale c’est singulier bien évidemment, mais c’est différent. C’est d’ailleurs ce qui nous a peut-être pénalisés sur certaines de nos dernières demi-finales. On doit sûrement jouer ce match comme si c’était le dernier. »