Juan Cruz Mallia raconte son incroyable aventure avec le Stade-Toulousain
Juan Cruz Mallia raconte son incroyable aventure avec le Stade-Toulousain
Le samedi 4 mai 2024 à 14:53 par David Demri
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Juan Cruz Mallia a rejoint le Stade-Toulousain au mois de janvier 2021, en tant que joker médical.
C’est suite à une recommandation de Mario Ledesma que Toulouse a décidé d’engager le trois-quarts international Argentin.
Le voilà désormais devenu un joueur essentiel du club de la Ville Rose.
Interrogé via L’équipe, le joueur des Pumas a expliqué comment il s’est rapidement intégré au sein du groupe Toulousain. Extrait:
C’est quelque chose que je ne pouvais même pas imaginer en rêve. Je crois que le fait de m’être rapidement blessé à un doigt et d’avoir dû rester éloigné des terrains pendant deux mois m’a aidé. J’en ai profité pour apprendre la langue, parce que je ne savais même pas dire bonjour en français.
J’ai aussi beaucoup observé mes partenaires à l’entraînement, ce qui m’a permis de bien comprendre la philosophie de jeu de l’équipe et de ne pas être perdu lorsque j’ai réintégré le groupe.
Il s’est rapidement adapté au jeu pratiqué par le Stade-Toulousain. Extrait:
Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est facile, mais comme c’est un jeu qu’on vit tous les jours à l’entraînement, on finit par l’apprivoiser. Au bout d’un moment, quand tu rentres sur le terrain, c’est comme si tu rentrais dans un moule. Tu te plies au jeu pratiqué et tu »manges » la philosophie du club. Il ne s’agit pas de jouer pour jouer.
Quand il n’y a pas d’espace, on n’est pas fous, on tape au pied comme tout le monde. Mais disons qu’ici, on va chercher plus qu’ailleurs le moindre espace entre les lignes adverses. Et si on finit par en trouver un, on va aussitôt l’attaquer.
Disons que jouer un peu partout te permet de mieux comprendre le jeu des mecs qui t’entourent. Quand je joue à l’aile, par exemple, je sais exactement ce que va me demander mon arrière parce que j’évolue parfois à sa place.
Il affirme également être soulagé que l’erreur ne soit pas durement sanctionnée par ses entraîneurs, comme cela pouvait être le cas en Argentine. Extrait:
Oui, c’est la grosse différence avec le rugby que j’ai connu en Argentine. Là-bas, l’erreur est traitée plus durement qu’ici. Quand tu te trompes, on te fait comprendre que tu n’as pas intérêt à recommencer.
Ici, on ne te dira jamais de ne pas recommencer. Au contraire, on t’encourage toujours à oser. On va juste t’aider à corriger ton erreur pour que tu ne la renouvelles pas le jour où tu reprendras la même initiative. Si elle découle d’un problème technique, on va te demander d’enchaîner quelques skills à l’entraînement pour y remédier. Et si elle émane d’un mauvais choix, les coaches vont venir en parler avec toi pour t’aider à trouver une meilleure solution la fois d’après.
Pour conclure, Juan Cruz Mallia estime que son intégration a été félicitée par la présence de son ami Santiago Chocobares. Extrait:
Sans aucun doute. Au début, quand tu pénètres dans un vestiaire où personne ne parle ta langue, tu te dis que c’est comme ça, que ça ira quand même. Et puis Santiago arrive, et tu te dis alors que c’est quand même mieux d’avoir quelqu’un avec qui discuter. Aujourd’hui, on est devenu une famille, on mange ensemble, on discute, on s’aide mutuellement. C’est très bien d’avoir un ami argentin.
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